Les profs du lycée mobilisés ce matin
Ce matin, les enseignants du lycée Bonaparte, soutenus par les syndicats CGT, FO, SNES, et SNCL feront entendre leurs revendications devant l’établissement. Ils entendent « protester contre la faiblesse des moyens d’enseignements donnés pour l’année scolaire ». Ils s’inquiètent du manque de moyens qui va se traduire par « des heures en moins dans le cadre de la dotation globale horaire (DGH) ». « Cela dégrade considérablement la qualité d’accueil pour nos élèves avec des classes surchargées, dans un établissement confronté à la fois à des contraintes socio-économiques et immobilières », déplore Olivier Gerard, au nom de l’intersyndicale, le secrétaire de la CGT Educ’Action de l’académie de Nice. Hier, après-midi, en marge de la visite du recteur sur le dispositif du lycée des possibles (lire par ailleurs), une délégation d’enseignants avait tenu, lors d’une audience, « à sensibiliser », Olivier Millangue, le directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen), et le secrétaire général du rectorat de Nice, à cette problématique. Elle n’échappe pas à l’admnistration. « L’an dernier, par un effet de conjoncture, il est vrai que l’établissement a pu fonctionner avec des marges en termes de moyens : constitution de classes, du nombre d’élèves par classe, de possibilités de dédoublement... », explique Olivier Millangue.
« Un regard bienveillant »
Qui poursuit : « Il y a toujours eu un regard bienveillant sur le lycée Bonaparte en raison de la mixité de son public. Cette année, il y a des moyens un peu plus contraints qui m’obligent à revenir dans la normalité départementale de ce que les autres établissements ont. » Mais le Dasen se veut rassurant : « Il y aura effectivement une baisse de la dotation par rapport à la fin septembre , mais elle sera amortie », au gré des ajustements.