Les lycéens ont dansé l’un pour l’autre à l’Opéra
Près de 250 élèves scolarisés dans des lycées de Toulon, La Seyne et Hyères sont montés sur la scène de l’opéra, mercredi soir. L’aboutissement d’un travail sur l’Autre entamé en septembre
Mercredi soir, pour la 9e édition de « Danse à l’opéra », le chef de projet Marlène Köhler a une nouvelle fois fait monter sur scène 250 élèves scolarisés dans l’aire toulonnaise (1). Ils étaient encadrés par une vingtaine d’enseignants en lettres, histoire, philosophie, arts plastiques, musique et EPS. Les professionnels de l’opéra ont aussi accompagné très efficacement la communauté éducative avec notamment l’aide très appréciée du chorégraphe Éric Margouet.
« Un travail semi-professionnel »
Cette année, le thème retenu « Il était une fois… l’Autre » a été le fil conducteur d’une ouverture culturelle, d’une réflexion et d’une construction collective au service du « bien vivre ensemble », amorcée dès le mois de septembre. Débats, sorties culturelles et sportives et formation en danse ont ainsi nourri l’engagement et l’initiative de tous les participants. Ensuite, concrètement, chacun a pu s’investir en fonction de ses goûtsetcompétences :danse,créations chorégraphiques et musicales, régie, voix off, photographie, vidéos, élaboration de livrets, communication, cocktail… Le résultat ? Une pure merveille que le directeur de l’opéra, Claude-Henri Bonnet, n’hésite pas à qualifier de « travail semi-professionnel qui mérite bien la mise à disposition dans un tel écrin de techniciens chevronnés ». Prenant le parti d’un conte philosophique situé dans un pays imaginaire, tableau après tableau, les élèves critiquent admirablement les rites et les préjugés de nos sociétés, la place des femmes, les abus du téléphone portable et tant d’autres travers de nos contemporains. Ils se sont ensuite intéressés à l’Autre en tant qu’individu et à la spécificité de toute identité. Dans un contexte d’entraide et de confiance mutuelle, chacun a pu trouver sa place et… grandir. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette réalisation collective d’envergure a été sélectionnée pour deux concours nationaux : « La flamme de l’égalité » et « Fais nous rêver » où elle figure déjà en finale. À suivre, donc. 1. Lycée Dumont-d’Urville à Toulon (dont classes préparatoires et BTS), lycées professionnels Golf-Hôtel (Hyères), Cisson et A.-S.-Pic (Toulon), collège HenriWallon (La Seyne) et élèves de l’associationTrisomie 21. contient aujourd’hui de nombreux équipements. Nous citerons notamment la gendarmerie nationale et la sécurité sociale militaire. La clinique Saint-Vincent n’existe plus, des maisons d’habitation occupent l’emplacement. Un sentier des Douaniers permettait de longer le bord de mer à travers de jolis sous-bois.