Var-Matin (Grand Toulon)

Mourillon

- S. F.

La permanence du CIL Mourillon centre et sud sera assurée tous les derniers vendredis de chaque mois de  à  h, sans rendez-vous, à la Maison de la Méditerran­ée, place Commandant Laurenti, rue du Commandant Infernet. Rens. au ..... René R., SDF toulonnais de 35 ans, a été condamné, lundi, à quatre mois de prison ferme par le tribunal correction­nel. Son méfait : avoir volé le 16 février, sur le parking du centre commercial Grand Var, le sac d’une femme, après avoir brisé la vitre de la voiture de la victime. Et tenté de faire de même sur un autre véhicule. Vu et intercepté par des agents de sécurité, le clochard a ensuite été interpellé par les forces de l’ordre. René R. a déjà été condamné onze fois. Le 9 décembre dernier, il était sorti de prison après 18 mois de détention pour vol avec violence. « C’était pour manger… », s’est défendu le SDF. « Prenez contact avec le service pénitentia­ire d’insertion et de probation, c’est le meilleur conseil que puisse vous donner le tribunal », lui a glissé la présidente, Mme Chastel.

Pénurie d’avocats

La tenue des comparutio­ns immédiates de lundi s’est jouée à un fil. Unique avocate commise d’office de permanence, Me Anne Dunan est sollicitée au dernier moment par un prévenu comparaiss­ant devant la formation collégiale du tribunal correction­nel. Appelé à la rescousse par sa consoeur afin d’assurer la défense des prévenus de la comparutio­n immédiate, Me Rémy Delmonte n’a pris connaissan­ce des cinq dossiers… qu’une demiheure avant le début de l’audience ! Le début des comparutio­ns a d’ailleurs dû être décalé de quaranteci­nq minutes afin de permettre à l’avocat d’étudier les dossiers et de rencontrer les prévenus. À en croire avocats et magistrats, un tel incident est «très rare», mais pourrait bien se répéter. « Les comparutio­ns immédiates et les procès devant la formation collégiale du tribunal correction­nel ont toutes les deux lieu l’après-midi, ce n’était pas le cas avant… », lâche Me Anne Dunan. Si la justice a finalement pu être assurée et que la présidente du tribunal a salué « l’efficacité » du duo d’avocats, l’incident a été remonté à l’ordre des avocats afin de trouver une solution.

Ils volent un camion pour le désosser

Christophe D. et Jonathan H. s’y reprendron­t à deux fois avant d’embarquer un camion. Le 16 février, ces deux «auto-entreprene­urs dans la ferraille», domiciliés au CCAS de Vitrolles, sont arrêtés par les gendarmes au Castellet en train de tracter un camion-benne. Le sortant tranquille­ment d’un domaine, en passant par un espace aménagé dans le grillage. Problème : ledit camion appartient à une entreprise en liquidatio­n judiciaire. Christophe D., à l’origine de l’opération, l’assure : une semaine avant, il a rencontré un certain Patrick lui ayant juré être le propriétai­re du véhicule. « Il m’a montré des photos et il avait les clefs », lance à la barre le quinquagén­aire, qui affirme avoir donné 600 euros à ce Patrick dans le deal. « Je pouvais ensuite en tirer le double en revendant le camion en pièces détachées… » Introuvabl­e, ce fameux Patrick n’a pu ni confirmer ni infirmer ces déclaratio­ns. Disposant respective­ment de dix et quinze mentions à leur casier judiciaire, Christophe D. et Jonathan H. ont été reconnus coupables de vol aggravé et ont écopé tous les deux de cinq mois de prison ferme avec maintien en détention.

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