Jacques Politi
Sa rencontre avec Léopold Ritondale date des années 1980. Jacques Politi était arrivé à Hyères en 1971. C’est son beau-père, Capoulié du Félibrige, qui lui présente le maire emblématique de la cité des palmiers. En 1983, Jacques Politi devient conseil municipal, puis adjoint à deux reprises, mais ne participe pas au dernier mandat de l’équipe Ritondale. Il est pourtant celui que le maire désigne pour lui succéder : un élément décisif dans cette élection particulière, qui voit Riton s’éteindre un mois avant le scrutin. En mars 2008, Jacques Politi est élu maire. « Léopold a eu beaucoup de courtisans qu’il a fait mine de soutenir, dit-il. Il m’a choisi parce que, comme lui, mon seul parti est Hyères. Nous partagions l’amour des valeurs qu’il a défendues. Il m’a soutenu parce qu’il savait que je défendrais son oeuvre, que mon action s’inscrirait dans la continuité de la sienne. » Sur son héritage, Jacques Politi livre : « Vingtcinq ans de mandat, c’est long. Il a pu, grâce à son talent, faire entrer Hyères dans le 21e siècle et tous ses projets, nombreux, ont amélioré la qualité de vie dans sa ville. » Relevant également la préservation du patrimoine culturel et environnemental qu’a insufflée Léopold Ritondale, il s’arrête sur la personnalité de son mentor : « Il était malicieux, très observateur, avec un grand sens de l’honneur. Il ne vous laissait pas tomber, il a été comme un deuxième père pour moi dans les moments les plus difficiles. Et comme tous les chefs, il savait aussi trancher quand il le fallait. »