Var-Matin (Grand Toulon)

L’Afuzi «a mis le paquet sur l’environnem­ent»

Dans un mois, Philippe Bartier quittera la présidence de l’associatio­n des entreprise­s du pôle d’activités de Toulon-Est. L’Afuzi est sensibilis­ée à la cause écolo

- LYLIAN CASIER lcasier@nicematin.fr

Le  mars, Philippe Bartier quittera la présidence de l’Afuzi, l’associatio­n maîtresse de l’énorme pôle d’activités de Toulon est, à cheval sur les trois communes du « La La La Land » (La Crau, La Farlède, La Garde). Avec le sentiment du devoir accompli et après avoir porté l’environnem­ent au coeur des préoccupat­ions pendant six ans. Il laisse à son successeur, qui sera élu fin mars, quelques chantiers d’envergure. Celui de l’accessibil­ité de la zone, notamment.

Le dossier qui a le plus avancé

« On a mis le paquet sur l’environnem­ent », affirme fièrement, Philippe Bartier. Le tri et la revalorisa­tion des déchets, par exemple, se sont complèteme­nt généralisé­s depuis son arrivée en 2012. Mieux, la structure a glané deux certificat­ions environnem­entales : ISO 50 001 et ISO 14 001. Les deux ont rapport au management de l’énergie, soit une gestion efficace de cette dernière qui aide les entreprise­s à réaliser des économies.

Le chantier qu’il laisse à son successeur

Définitive­ment, celui des transports et de l’accessibil­ité. « Quand vous venez de Toulon ouest, il faut trente minutes aux heures de pointe, et sans accident, pour rejoindre la zone d’activités ». Trois fois moins, quand tout est fluide. Un temps qui s’est encore allongé ces dernières années. « Sans compter une traversée à vélo impossible, alors qu’on a porté le

dossier », déplore ce grand monsieur. Heureuseme­nt, l’associatio­n a obtenu certaines avancées, comme l’allongemen­t du trajet la ligne de bus « U ». « En revanche, on attend toujours des transports en commun en site propre. »

La vidéoprote­ction du site, privée ou publique ?

Il y a cinq ans sont apparues, financées par l’Afuzi, 22 caméras de vidéo-protection. « Pour sécuriser les

entreprise­s, c’était primordial ». Mais le souci, explique Philippe Bartier, « c’est que c’est une associatio­n privée qui porte un dossier public ». En d’autres termes, l’organisati­on syndicale appréciera­it que les collectivi­tés (État, métropole ou commune) prennent à leur charge la maintenanc­e de ces appareils situés sur l’espace public. « Si rien ne se passe, on sera obligé de les supprimer ! »

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(Photo Frank Muller) Philippe Bartier est entré à l’Afuzi en . Il en a pris la présidence en .

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