CGT : « Les personnels veulent plus de moyens»
« Bon courage ! », adressait, hier midi, ce Toulonnais en croisant les représentants syndicaux cégétistes en train de tracter devant l’hôpital Sainte-Musse. À 48 heures du préavis de grève déposé dans l’ensemble des services du CHITS, la CGT a tracté auprès des personnels des services et des usagers de l’hôpital public afin de mobiliser, ce jeudi 1er mars, le plus grand nombre, lors du rassemblement, prévu à 14 heures devant l’hôpital Sainte-Musse.
Personnels en colère
La colère gagne le service des urgences pour réclamer « des moyens humains et matériels à la hauteur des besoins de la population ». « Cela part du service des urgences, mais ce n’est que le reflet de ce qu’il se passe dans l’établissement. Le manque de moyens, c’est à tous les étages », prévient Manon Magagnosc. Dans le collimateur : le manque de matériel, de lits, et aussi de personnels. Des besoins justifiés, selon la représentante cégétiste, par une hausse de l’activité des deux services des urgences. Pour les services des urgences, les principales demandes des agents portent sur « les aides soignants, les brancardiers, les infirmiers et les agents d’accueil », liste la représentante cégétiste.
Renfort brancardier
À l’issue de la réunion de vendredi dernier, entre une délégation du personnel et la direction, « nous avons obtenu, enfin, le renfort d’un brancardier de nuit pour les urgences adultes et pédiatriques ». Mais pour la CGT, le compte n’y est pas pour autant. Une délégation de représentants de personnels entend rencontrer l’Agence régionale de santé. « Les soignés et les soignants ne doivent plus accepter d’être la variable d’ajustement des politiques d’austérité en matière de santé », appuie Olivier Masini, secrétaire départementale de la CGT. Le syndicat ne participera, ce jeudi, à la table ronde avec la députée Cécile Muschotti sur la chaîne des urgences.« Mais nous l’invitons à venir rencontrer les soignants et la population devant l’établissement », propose Manon Magagnosc.