Dany Boon : les Ch’tis sont de retour !
LA CH’TITE FAMILLE
De Dany Boon (France) Avec Dany Boon, Laurence Arné, Line Renaud Durée : h . Genre : comédie. Notre avis : L’histoire Valentin D. et Constance Brandt (Dany Boon et Laurence Arné), un couple d’architectes designers en vogue, préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch’tis. Alors, quand sa mère (Line Renaud), son frère (Guy Lecluyse) et sa belle-soeur (Valérie Bonneton) débarquent par surprise au Palais de Tokyo, le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus qu’à la suite d’un accident, Valentin va perdre la mémoire et se retrouver vingt ans en arrière, plus ch’ti que jamais… Notre avis Sans prétendre rééditer le phénoménal succès de Bienvenue chez les ch’tis, ce retour de Dany Boon sur ses origines nordistes devrait connaître un joli succès. Tant mieux : il le mérite ! Tout au long de la tournée marathon d’avantpremières qui s’est terminée dimanche à Nice, l’humoriste a répété qu’il n’avait pas voulu réaliser une suite. Ce n’en est, effectivement, pas une (même si Kad Merad y fait une apparition). Mais les fondamentaux qui ont fait le succès des Ch’tis sont bien là. L’émotion et un plus grand soin apporté à l’image en plus. Certes, il y a quelques facilités dans la confrontation entre les « Parigots têtes de veau », forcément snobs et sans coeur, et les Ch’tis, craignos mais attachants. On aurait, aussi, pu se passer des scènes « burlesques » de Pierre Richard (y compris la dernière, en hommage un peu forcé à Johnny Hallyday). Mais dans l’ensemble, on rit de bon coeur et d’autant plus volontiers que Dany Boon se livre plus sincèrement et intimement qu’il ne l’a jamais fait sur son enfance et ses origines. Il recevra vendredi soir le premier Prix du public décerné aux César, pour son film précédent (moins réussi), Raid Dingue. On lui souhaiterait presque de réaliser le doublé avec celuici, l’an prochain, en coiffant les Tuche au poteau.