Le Cléac’h : « C’est fou »
Armel Le Cléac’h, vainqueur du Vendée Globe et détenteur du record du tour du monde en course, a remporté à ans le Laureus world sports awards de l’athlète “sport action” de l’année. Le Cléac’h reviendra sur la Côte fin avril pour participer à la course Nice Ultimed avec son nouveau géant des mers : Banque populaire IX. Un maxi-trimaran de mètres qu’il emmènera faire le tour de la Corse et de la Sardaigne. Et en ligne de mire, la Route du Rhum.
Que représente cette distinction pour vous ? C’est une grande fierté. D’être déjà nominé par des centaines de journalistes à travers le monde c’est beau, puis d’en être le gagnant c’est un grand honneur. La course au large en solitaire reste un sport atypique et pas forcément suivi par tous. Récompenser cette victoire au Vendée Globe me fait plaisir. J’adore le sport depuis tout petit, suivre les compétitions etc. Et là, d’être à côté de ces champions à Monaco pour recevoir ce prix, c’est fou.
Mais vous le méritez... Oui, mais je viens quand même ici sur la pointe des pieds. Les sportifs ont tendance à tous se connaître. J’admire leur parcours. Nous, dans la voile, on est un petit peu à part. Quand je me suis présenté à eux aux cocktails, j’ai dit que je faisais du bateau (rires). Après, j’entre un peu plus dans les détails.
Vous établissez un record lors de votre victoire au Vendée globe .... C’était un bonus. La cerise sur le gâteau. Mais ce n’est jamais un objectif car le but, c’est de gagner la course. La date de départ est fixée à l’avance et n’est pas forcément optimale pour établir un record.
En se rapprochant de l’arrivée, on y pense ? On me l’a rappelé, mais je ne m’étais pas du tout focalisé là dessus. Je ne savais même plus depuis combien de jours j’étais parti à vrai dire. On a un rythme à bord, mais on ne sait pas quel jour de la semaine on est. Le seul repère que j’avais, c’était les numéros sur les sacs de nourritures. Je comprenais donc à la fin que le temps était pas mal.