Var-Matin (Grand Toulon)

Yves Pujol de retour sur scène samedi au Colbert

L’humoriste et chanteur toulonnais donne son nouveau one-man-show au Colbert, samedi soir. Il s’attaque à de nombreux sujets de société

- VALÉRIE PALA

Après J’adore ma femme ,et Une affaire de famille, Yves Pujol élargit encore le sujet. Dans Yves Pujol sort les dossiers, hommes (« leurs qualités bien sûr »), femmes («leurs défauts»), enfants, famille vont être passés au crible, mais aussi, le sport, la santé, la télé, les réseaux sociaux, et même la politique. Un stand up sans temps mort qu’il va donner pour la première fois à Toulon, au Colbert, samedi. Avec lui «une actualité génère une vanne» pour se moquer de la télé, de la chanson française... Mais mine de rien, il dénonce «le côté pervers des réseaux sociaux», n’épargne aucun bord politique, tout comme il arrive à tirer « les enseigneme­nts drôles », d’une expérience telle que la coloscopie.

Clins d’oeil à Toulon

« Je parle de ma vie et de la vôtre », explique-t-il. Comme avec J’adore ma femme, – humour partagé avec Georges Wolinski qui l’avait coécrit avec lui – dans lequel il était impossible que chaque couple ne se reconnaiss­e pas au moins une dizaine de fois, là aussi, toute ressemblan­ce avec des situations réelles n’est pas à exclure (1). Petit clin d’oeil décalé à son enfance à la Florane quand il dit « … à Paris ils ont l’Autolib, vous connaissez l’autolib ? L’auto en libre-service. T’as besoin d’une voiture, tu la prends et tu pars avec... bon moi j’ai grandi dans une cité à Toulon, ça a toujours existé l’Autolib… » Pour ceux qui l’ignorent encore, Yves Pujol chante dans son premier groupe à 14 ans, avant de fonder Aïoli en 1992. Le groupe connaît une carrière « internatio­nale dans le Var », avec 5000 spectateur­s pour leurs 20 ans au Zénith. Sans regrets, « on ne rentre pas dans les cases, ce qui permet de se démarquer. Mais c’est un inconvénie­nt pour le show-biz », faitil remarquer. Ces presque sketches en musique, déjà, coupés d’intermèdes de sa spécialité l’amènent au one-man-show. Depuis, cet ancien élève du conservato­ire d’art dramatique de Toulon vit à Paris, mais « après je vais redescendr­e tranquille­ment, précise-t-il. Je veux bien y vivre, pas y mourir ». En attendant pour les fans, voici les rendez-vous des prochains mois à ne pas manquer : - Yves Pujol en chanteur communiste incompris dans le prochain film des Chevaliers du fiel, à sortir le 25 avril au cinéma : Les Municipaux, ces héros, inspiré d’un célèbre sketche du duo d’humoristes (1). - Yves Pujol en tournée nationale avec les Chevaliers du fiel, jusqu’à fin mars - Aïoli sur les routes de France du Var, à La Londe le 19 juillet, Ollioules le 31, Le Pradet le 2 août, au Brusc le 6 août... avec un clip à sortir en juin, tourné au Colbert. 1. Ce spectacle a été coécrit cette fois avec Eric Carrière des Chevaliers du Fiel, Pascal Atenza (chroniqueu­r sur France bleu), et Philippe Caverivièr­e, auteur pour Canteloup. Le 3 mars au Colbert. Spectacle à 20 h 30 (complet) décalé à 21 heures, et il reste encore des places pour la séance supplément­aire de 19 h. Tarif 23,20 euros. Billetteri­e dans les points de vente habituels.

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(Photo DR) Les réseaux sociaux, la télé, la politique en plus de ses sujets de prédilecti­on sur la vie quotidienn­e, vont être passés au crible.

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