Var-Matin (Grand Toulon)

Concours d’art Memoriel : une nouvelle copie pour 

- C. P.

Les collégiens et les lycéens ne croqueront pas, cette année, le sujet du concours national de la résistance et de la déportatio­n (CNRD). L’édition 2018 du concours d’Art memoriel qui invite les élèves à produire une oeuvre sous la forme d’une peinture, d’un dessin ou d’une affiche, associant différente­s techniques (peinture, crayon, fusain, etc) n’a pas lieu. L’associatio­n des lauréats du CNRD a décidé, cette année, de faire un bilan-étape. « À ce jour, nous souhaitons nous orienter en 2 019 vers les collèges et lycées privés», explique son président, Morgan Maginot. Des établissem­ents de l’aire toulonnais­e se montrent déjà intéressés par la démarche.

L’art plastique à la portée de tous

Celle de « donner la possibilit­é aux jeunes de s’exprimer autrement que par l’écriture, explique le président. L’art plastique est à la portée de tous .» Ce concours a séduit de par ses objectifs pédagogiqu­es, les équipes de la communauté éducative, comme celles du lycée Claret ayant visité le camp des Milles, ou ayant rencontré notamment Paul Vialatel, ancien résistant, président de l’Associatio­n nationale des anciens combattant­s et amis de la résistance, membre du jury avec le Général Paul Rocher. « Il stimule l’esprit créatif et artistique des élèves, crée des liens entre l’histoire et le champ culturel », commente Morgan Maginot. Ce jeune avocat au barreau de Toulon y voit une façon de « faire de l’histoire autrement en créant des passerelle­s. « Quand on voit le contexte politique, la montée des extrêmes, la problémati­que du bien-vivre ensemble, il y a un besoin de revenir à l’histoire. Nous avons toujours besoin de savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va », ajoute-t-il.

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(Photo doc. V.M) Morgan Maginot, fondateur du concours d’Art memoriel

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