Var-Matin (Grand Toulon)

Triumph Bonneville Bobber Black

Dans cette version Black, la Bobber avance un look vraiment décalé. Avec cela, elle reçoit des évolutions techniques améliorant des capacités routières déjà à la hauteur pour la catégorie

- PAR HENTO / SOPRESS

Au premier coup d’oeil, la Triumph Bobber Black semble être sortie d’un atelier de préparatio­n. Et bien non ! Elle fait bien partie de la gamme Bonneville Bobber de chez Triumph. Mais ne cherchez pas les différence­s esthétique­s entre cette nouvelle version Black et la Bobber standard. Mis à part la couleur, rien ne change, ou presque. La Bobber Black embarque juste un train avant plus costaud, avec une fourche inversée de gros diamètre et un double disque à l’avant, rendant le look de la Bobber encore plus méchant. Ajoutez à cela le côté dépouillé de la selle monoplace en « lévitation », et cette Triumph en jette carrément ! Les détails de finition sont nombreux, avec des pièces de qualité et un assemblage des matériaux de bon niveau. Guidon en main, on apprécie sa facilité d’utilisatio­n, finalement bien en décalage avec son look de bad boy. En réalité, rien de méchant. Les commandes douces et la faible hauteur de selle offrent une prise en main des plus aisées, qui s’appréhende assez naturellem­ent. Le gros bicylindre parallèle de 1200 cm3 s’apprécie dès les plus bas régimes, où il fonctionne tout en douceur, tout en distillant de bonnes vibrations entre les jambes du pilote. Les 106 Nm de couple nous propulsent avec force, permettant des dépassemen­ts sereins et des relances franches. En revanche, inutile d’aller chercher la puissance haut dans les tours. Au-delà de 5 000 tr/mn, le twin s’essouffle et manque de puissance. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande. Ce qu’il préfère, c’est évoluer sur le gras du couple, au milieu du compte tour. Ceci dit, ce moteur est une réussite lorsqu’il s’agit de se balader, et la partie cycle n’est pas en reste, avec un équilibre général de bon niveau pour ce type de moto. Le gros pneu avant ne colle pas exagérémen­t à la route et le double disque offre des décélérati­ons des plus correctes. Si l’on insiste un peu, on sera limité par la garde au sol. Mais le sport n’est pas son registre : la Bobber Black, c’est plutôt balade et frime. Et sur ces deux points, elle en donne pour son argent. À ce propos, il faut quand même débourser 14 350 euros pour se l’offrir, ce qui est 1 050 euros plus cher que la version standard.

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Triumph a poussé le bouchon plus loin en rendant sa Bobber encore plus méchante avec cette version Black.

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