Des coaches au taquet
Quels souvenirs gardezvous du match aller ? Manu Schmitt : C’est un bon souvenir, c’est un match qu’on avait gagné. C’est notre dernière victoire, juste après avoir reçu notre sanction de la ligue. Donc ça reste un souvenir positif. Laurent Legname : Cela reste un mauvais souvenir car nous avions perdu (-). Ce jour-là nous étions très diminués entre les absences et les joueurs pas à %. Nous avions fait un match assez solide, mais c’est une défaite qui avait fait mal car nous avions abordé cette rencontre avec l’ambition de la gagner comme toutes les autres, d’ailleurs. J’ai un rapport assez clair avec une défaite. À mon sens, elle n’est jamais « positive », quelles que soient les circonstances...
Un mot sur Markus Kennedy ? M. S.: Je n’ai pas vraiment de commentaires à faire. À partir du moment où on retrouve Jordan Tolbert, on a moins besoin de lui. Il avait une deadline pour signer en février, il l’a fait. Après, le fait qu’il arrive à Dijon, c’est vrai que c’est plutôt marrant. L. L.: Nous recherchions un intérieur pour compenser le départ de Taylor. Il y avait plusieurs paramètres à prendre en compte. D’abord que l’intéressé accepte d’être le back-up d’Alingue, puis qu’il connaisse la Pro A. Markus Kennedy correspondait au profil recherché. Il n’a que trois entraînements avec nous, mais c’est quelqu’un qui a une science du rebond et du jeu de passes. Il est lourd au sol. J’espère qu’il nous apportera plus que Taylor.
Quelles vont être les clés du match ? M. S.: Quand on joue à l’extérieur, il ne faut pas laisser l’équipe s’installer dans la confiance. Dijon est capable de très bien attaquer. Donc la clé du match va être de bien défendre, et de ne pas laisser des points faciles. Il faudra faire un match plein pour espérer l’emporter. L. L.: Quand vous affrontez une traction arrière composée de Smith, Cowels et Arnold, il faut impérativement défendre fort d’entrée pour éviter une prise de confiance. À nous d’être agressifs et de mettre de l’intensité. Le HTV traverse une passe difficile, voilà pourquoi il ne faut pas rater notre entame, surtout à domicile avec le soutien de notre public.