« Avec ce film on veut élargir notre public sans se renier »

Installés juste avant une prise extérieure dans les salons de l’Hôtel de Paris, les deux comédiens marseillais font le bilan de leur première semaine de tournage.

Facile de garder l’esprit de la web-série pour le format cinéma ? Ben c’est le but ! On veut garder le public qui a accroché sur internet tout en allant en chercher un autre. Ça sera peut-être un petit peu plus accessible, les personnalités vont évoluer, mais sans dénaturer l’ADN des Déguns.

Est-ce l’opportunité d’explorer de nouvelles pistes ? On s’amuse autant que dans la série. C’est vital sinon les gens ne s’amuseront pas à nous regarder.

Quels sont les moyens à votre disposition ? On est avant tout comédiens mais on peut dire qu’on bénéficie d’un budget plus confortable que la web-série. Ce qui permet de faire un beau film de cinéma.

Quelles seront les rencontres en chemin ? Soprano qui est là depuis le début du programme revient nous prêter main-forte en jouant son propre rôle. On retrouvera aussi Baptiste Giabiconi et Bengous qui lui aussi représente notre région. Joseph Malerba va jouer un personnage central. Chantal Ladesou vient de passer deux jours avec nous. Benjamin Castaldi viendra faire un caméo, mais il ne faut pas tout dire pour garder des surprises !

Prochaines étapes de votre road-trip provençal ? Martigues, Istres et la région marseillaise.

Le film compromet-il la série ? Non. Si on a envie de continuer sur le Net après, on continuera. Mais pour l’instant on se concentre sur Les Déguns, le film. On ne s’interdit d’ailleurs pas d’en faire un autre si ça marche, sans pour autant décliner le concept façon Martine à la plage, Martine à…, etc. (rire)

Un souvenir marquant de ce tournage ? La tropézienne ! Elle est trop bonne cette tarte. On l’a goûté mercredi lorsqu’on tournait chez Sénéquier.

Une anecdote ? La Tropézienne. Elle est vraiment mortelle !!! (rire général)