« Des fusillades et de la confusion »
Séjournant régulièrement au Burkina Faso, Gil Baudou, ancien correspondant de Var-matin à Solliès-Toucas était présent hier matin à Ouagadougou, au moment de l’attaque. Il raconte : « Ce sont des contacts burkinabè qui ont commencé à envoyer des alertes sur Facebook à propos d’une grosse fumée en centre-ville peu après h. Le réseau est assez capricieux ici et on n’a pas eu beaucoup de réponses au départ. Puis quelques personnes au centre-ville ont fait état de fusillades et de la confusion qui régnait. On parlait de cinq hommes tirant sur la foule puis de voiture qui avait explosé. » Inscrit sur le site Ariane du ministère des Affaires étrangères, Gil Baudou a reçu à h un SMS l’informant de la fusillade en cours et recommandant d’éviter les déplacements et de rester confiné. Il conseillait aussi de rassurer les proches et de se tenir informer de la situation. « Si on analyse un peu la situation actuelle au Burkina, on peut se dire qu’il y a des gens qui n’apprécient pas l’implication de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, commente Gil Baudou. Mais il faut savoir aussi que depuis le février a commencé le procès du putsch de conduit par le général Diendere, et que certains réclament le retour de Blaise Compaoré l’ancien président chassé en . Ça fait beaucoup trop de pistes pour être sûr de quelque chose, mais les Burkinabè se posent des questions sur ces attentats... »