Un but et trois fois rien...
Toulon/Saint-Cyr a laissé passer une occasion en or de prendre le large dans la course aux playoffs. Mais, puni par de petites défaillances individuelles et collectives , le TSCV a dû s’incliner
Comme le déclamait, l’oeil rieur, Raymond Devos, « une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose, et pour pas cher. » Vendredi soir, et donc pour pas un sou, les Toulonnaises ont gagné de l’estime et un poil de confiance face à Nantes (23-24). Mais rien, vraiment rien, qui compte au classement. Cela ne s’est pourtant pas joué à grandchose. La preuve en... trois points.
. Des gardiennes à l’arrêt
Difficile, voire impossible, de remporter une rencontre aussi serrée sans arrêts de gardiennes. Le TSCV en a eu la preuve. « Après réflexion, et malgré un arbitrage un peu bizarre, la clé du match se situe là, avoue l’entraîneur Sandor Rac. Nos gardiennes réalisent 6 arrêts, les Nantaises 13. Et nous ne perdons que d’un but ! L’écart sur ce match est beaucoup trop grand. De toute façon, aujourd’hui, le poste de gardien est primordial. Toutes les grandes équipes ont des grands gardiens. »
. Escribano a tout fait
Si, sur la feuille de stat, ce sont les 9 buts de Niakaté qui attirent en premier le regard, sur le parquet, c’est bien la demi-centre nantaise Escribano qui a martyrisé la défense toulonnaise. « Nous n’avons pas su l’arrêter, râle Sandor Rac. Elle mettait à chaque fois sur orbite Niakaté. Et si nous avions fait une stricte sur elle, la pivot (Chavez) aurait pris l’ascendant au poste 3. » Et comme Vetkova ou Khavronina étaient un peu trop justes physiquement pour vraiment aider en défense...
. Des poteaux carrés
Sur les trois tirs manqués de Catani (qui finira à 1/4), deux ont trouvé la barre d’Attingre et Pierson. Kramer aussi a goûté de la transversale nantaise. Quant à Tandjan, c’est le poteau droit qui repoussait son tir à trente secondes du buzzer. Rageant... « Oui, mais c’est un signe, explique le coach varois. Nous ne sommes pas allés au bout de nos constructions offensives. On peut faire mieux sur ce plan. »