Var-Matin (Grand Toulon)

Un bon point quand même

En manque d’efficacité et bien gêné par les Parisiens hier, le TEF se contente du match nul (2-2)

- GUILLAUME RATHELOT

Il va peut-être en faire des cauchemars, Nito. Sa mine fracasse la transversa­le et le ballon s’envole si haut que le buzzer finit par retentir. Fin du match. Après avoir plutôt dominé et tapé quatre fois les montants, Toulon doit se contenter d’un match nul face à Paris Acasa (2-2). « On pouvait le gagner, mais le nul, c’est bien aussi. On a eu des opportunit­és mais on a beaucoup raté, glisse le Cap-Verdien chevelu, qui promet : mon prochain tir, il rentrera. » Finalement, le score semble presque logique dans ce vrai duel de haut de tableau, engagé à souhait. Avec des tacles, des contacts. Et quelques coudes parisiens dans les visages varois. « Physiqueme­nt, ils sont très forts », note Pupa, qui promet aussi de travailler la finition.

Une première mi-temps à oublier

Le Portugais relève aussi l’autre problème toulonnais d’hier : une première période ratée, qui voit les visiteurs, bien en place et sereins face au pressing haut, mener 2-0. Renato s’offre un petit chef-d’oeuvre, se levant le ballon dos au but et tirant en pivot. Puis Bellahsene sanctionne une erreur de relance de Pupa (0-2, 13e). La réduction du score arrive néanmoins vite, sur une remise en jeu de Busquets déviée dans ses propres filets par Sissoko (1-2, 14e). Mais jusque-là, et malgré Rafa, Jhow, El Hafyani ou Nito, le TEF n’a guère inquiété Aboudou, faute de justesse et d’impact dans le dernier geste. « On est mené au score, ça devient récurrent, peste l’entraîneur Lluis Bernat Molina. On peut regretter notre première mi-temps, mais on va rester sur les aspects positifs : on a montré ce qu’on attendait de nous en seconde. » À savoir une équipe conquérant­e, qui prend tous les risques pour s’imposer. L’égalisatio­n de Nito, d’une frappe à ras de terre après une remise de Thiago Souza (2-2, 24e) a donné des ailes aux Rouge et Noir. Mais le troisième but n’est jamais venu, même pendant les quatre dernières minutes effectuées en power-play. Paris aurait même pu forcer son destin si Busquets n’avait pas sauvé deux fois les siens sur sa ligne. Et là, le cauchemar aurait été collectif.

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(Photo Valérie Le Parc) Buteur hier, Nito a aussi vu son dernier tir fracasser la barre.

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