« Quand il porte son casque, c’est un autre Charles »
En cette semaine de reprise de la F marquant les débuts de Charles Leclerc au pinacle du sport auto de l’autre côté du globe, impossible de croiser le petit frère sans lui demander comment il va lui négocier l’épreuve...
Arthur, où serez-vous dimanche matin à l’heure du départ du Grand Prix d’Australie ? À Spa-Francorchamps pour préparer la séance d’essais prévue les jours suivants. Faites-moi confiance, on va se débrouiller pour avoir une télé sous la main ! A h , l’instant de la mise à feu, j’aurai les yeux rivés sur l’écran. Et je ne manquerai pas une miette de la course. Trop heureux de le voir enfin toucher son rêve du doigt...
Pour vous, le stress risque-t-il d’être aussi intense que lors du premier départ en F programmé le week-end d’après à Nogaro ? Sans doute, oui. C’est mon frère. On a le même sang. Rien que de le voir piloter une F en essais, ça me donne la chair de poule. Alors là, le premier GP... Sûr que je serai aussi tendu qu’à Nogaro. Bon, allez, un petit peu moins, peutêtre (Rires).
Quand irez-vous le voir courir ? Avant Monaco, ça me paraît difficile. J’aimerais bien. Mais vous savez, entre le lycée et la F, il y a peu de temps libre. En tout cas, dès que je peux, je fonce !
Quelle est sa principale force, selon vous ? (Du tac au tac) Son mental d’acier. Rien ne le déstabilise. Personne ! Quand il porte son casque, c’est un autre Charles. Concentré à l’extrême. Imperturbable. Cette métamorphose, ça m’impressionne toujours.
Qu’attendez-vous de lui en ? D’abord qu’il batte son coéquipier ! Et puis j’espère qu’il va engranger un maximum d’expérience. En réalisant un coup d’éclat ici et là, de préférence...