Une Journée de la poésie à la librairie Mille Paresses
Cet après-midi de 15 h 30 à 18 heures, la librairie organise pour la troisième fois la Journée de la poésie. Trois auteurs varois présenteront leurs oeuvres, et leurs approches littéraires. Jean-Luc Henrot, retraité dynamique qui écrit depuis son enfance, a trois recueils à son actif, et prépare un roman. L’auteur pradétan apportera son expérience : « Pour moi, la poésie c’est avant tout, comme son étymologie grecque le signifie, c’est l’art de créer. La création qui s’exprime dans tous les arts, et si j’ai choisi, sans choisir, la voie des mots pour écrire des poèmes, c’est parce qu’elle s’est présentée à moi dès tout jeune. Les mots viennent à moi tout naturellement, ils font vers, strophes, quatrains après un travail de plus longue haleine. La poésie me permet d’appréhender le monde, de ressentir toute chose d’une façon, peut-être, différente des autres. Elle est vie en moi. » Gabriel Seigner est, lui, étudiant en lettres modernes : « j’écris depuis mes années lycée, la poésie est le genre littéraire, l’art le plus abouti qui permet d’exprimer les choses les plus profondes, de la vie, du mystère de l’être humain, de la transcendance. » Son premier ouvrage, Les Mots mendiants, est paru chez Édilivre. Il travaille sur un nouveau recueil. Enfin, Cyril Mikolajczak, enseignant qui flirte avec la trentaine, a autopublié Le chant de la persévérance : « j’ai commencé à 14 ans ; je fais de la poésie très contemporaine, j’ai toujours été inspiré par la musique, et j’ai cherché ce qu’elle avait de plus que la poésie. La musique fonctionne par pistes ; ma poésie est un peu pareille, on peut la lire de différentes façons. j’ai une totale liberté de création. » Tout au long de l’après-midi, des lectures seront faites par les Ateliers de l’Étreinte.
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