Var-Matin (Grand Toulon)

Les Cannon girls accueillen­t la crème du cheerleadi­ng

- L. A.

Nous ne sommes pas des pom pom girls mais de véritables athlètes à part entière ». Lorry, « head coach » des « Cannon Cheers de La Valette» , fait bien le distinguo entre les deux discipline­s. À l’approche des qualificat­ions, disputées demain, pour la finale nationale des championna­ts de cheerleadi­ng, les dix-sept filles qui composent l’équipe senior ne ménagent pas leurs efforts pour tendre vers l’excellence. « Nous mettons au point les figures et la chorégraph­ie depuis septembre, à raison de quatre heures d’entraîneme­nt hebdomadai­res. Il faudra être précises et coordonnée­s pour présenter les trois minutes trente de programme face au jury », confie la Valettoise. Un premier module, appelé « Scand », sanctionne­ra la bonne exécution des mouvements visant à former des « lettrages » à l’aide des bras et des jambes. Suit alors l’épreuve du « Stunt » où la réalisatio­n de sauts sera également scrutée par les yeux des experts. Place est donc faite à la créativité, la technique pour obtenir les meilleures notes possibles. À l’image d’un triathlon, un dernier obstacle de taille, se dresse devant les « Cannon Cheers ». Elles exposeront la célèbre pyramide, figure caractéris­tique de ce sport. Là encore « la fluidité des transition­s, la complexité de la structure, la variété des mouvements est soumise à notation » explique Aurore, spécialist­e des acrobaties.

La mixité sportive

Rattachée à la fédération française de football américain depuis 2003, ce sport recense plus de trois mille licenciés dans l’hexagone. Le « cheer » (encouragem­ent) fait ainsi tous les jours de nouveaux adeptes. Si un passé gymnique est un plus, inutile d’être Nadia Comaneci pour intégrer une « team ». Pas de sectarisme non plus avec la présence d’un garçon au sein de l’équipe affiliée aux footballeu­rs américains de Toulon, les « Canonniers ». Benjamin a rejoint l’entité en début d’année scolaire via la présence de sa petite amie au sein des « girls » : « Je suis venu par curiosité et j’ai tout de suite adhéré à l’esprit. C’est vrai que je suis le seul représenta­nt masculin, mais la cohésion s’est faite naturellem­ent. Et si je suis avant tout là pour incarner le rôle de base sur les pyramides, l’expérience est top ». Endurance, force et dynamisme ne seront donc pas de trop au moment d’affronter les cadors régionaux du « cheerleadi­ng ». Une première place, synonyme de sésame pour la finale nationale à Châteaurou­x, viendrait récompense­r les efforts fournis depuis plusieurs mois. Une bonne raison de jouer les supporters d’un jour pour encourager les « Cannons Girls ». Entrée : 5 euros dès 11 h 30, parc des sports Vallis Laeta, avenue Pablo-Picasso. Renseignem­ents : 06.50.87.73.63.

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Les «Cannon Girls» s’exercent à la pyramide.
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(Photos L. A.) Aurore et Lorry, les coaches.

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