Parking et garage : le bon deal ?
On entend souvent dire que l’investissement dans les parkings ou les garages est une alternative rentable. Est-ce toujours le cas ?
Dans de nombreuses villes, disposer d’un parking ou d’un garage peut vite devenir un luxe, pourtant c’est aujourd’hui indispensable. Nombreux sont ceux qui ne souhaitent plus tourner des heures durant dans leur quartier pour trouver une place de stationnement. D’autre part, avec la récente réforme du stationnement en ville, les communes peuvent désormais fixer le tarif du stationnement et même si peu d’augmentations sont prévues, les verbalisations risquent d’être plus nombreuses. Alors, lorsque l’opportunité se présente, les prétendants se bousculent, mais cela peut vite coûter très cher. Le site Seloger a récemment publié une étude sur les prix moyens des parkings dans sept villes. Ainsi, à Nice, il faut compter en moyenne 30 233 euros (30 981€ à Paris, 27 957€ à Bordeaux ou 22 099€ à Marseille). La capitale azuréenne arrive donc en seconde position du classement, pourtant la tension (rapport entre la demande et l’offre) sur la ville est globalement faible en comparaison avec ses consoeurs (indice de 0,04, contre 0,51 à Bordeaux où l’on assiste à une ruée sur les parkings avec l’arrivée de la LGV).
La bonne affaire ?
Disposer de son propre garage ou de son emplacement de stationnement, c’est gagner en sérénité, voire en sécurité. Cependant, plus on vit dans le centre, plus les prix augmentent et si l’on choisit un box fermé plutôt qu’une place ouverte, là aussi, il y aura une nette différence de prix. Il faudra parfois envisager d’élargir son champ de recherche, quitte à être un peu plus éloigné de son habitation. D’autre part, s’il s’agit d’investir pour louer, les attentes sont toutes autres. En effet, la rentabilité d’un parking est supérieure à celle d’autres produits immobiliers (entre 6 et 12% par an avant le paiement de l’impôt sur le revenu, les charges et la taxe foncière) et la revente, généralement plus simple. Quelques conseils pour faire son choix : l’emplacement, la taille et la hauteur sous plafond sont essentiels, signer un écrit avec les locataires également (même si la location est libre), ne pas oublier qu’ils sont imposables, que vous êtes soumis aux charges de copropriété, à la taxe d’habitation, s’ils constituent une dépendance de l’habitat, et que les frais de mutation sont souvent plus importants (les émoluments notariés étant dégressifs, les frais de mutation sont proportionnellement plus importants pour des petits prix). Pour réaliser la meilleure transaction possible, encore vaut-il mieux être conseillé par un professionnel.