«Le meilleur moment de la saison»
Le champion du monde tricolore et arrière droit du SRVHB ne croit pas vraiment à la première place « perdue contre Berlin ». Mais Adrien Dipanda ne craint aucune équipe pour la suite de la compétition.
Adrien, il reste une infime chance de finir premier. C’est votre idée au moment d’aller jouer à Pampelune ? À la limite, on n’a pas trop pensé à ça cette semaine. On avait la chance de jouer la première place la semaine précédente et on l’a perdue contre Berlin. Ce dernier match contre Pampelune n’a donc aucun intérêt ? Même si on considère qu’il est sans enjeu, ça reste un match de coupe d’Europe. Et ça sera peut-être l’occasion de faire tourner un peu l’effectif en donnant du temps de jeu à ceux qui en ont besoin pour prendre de la confiance. Car il faudra compter avec eux pour la suite.
Finir à la deuxième place, ce serait affronter une équipe classée première de son groupe. Il y a des adversaires que vous souhaiteriez éviter ? Oui, une équipe française (Chambéry est en course, Ndlr), parce que quitte à jouer la coupe d’Europe autant découvrir autre chose.
Et les tenants du titre ? Vous ne citez pas cette équipe de Göppingen… Ils ne me font pas peur. On a bien éliminé Melsungen l’an dernier en quart de finale.
À titre personnel, après Pampelune, vous enchaînez sur la Golden League avec l’équipe de France et Raphaël Caucheteux.
Le calendrier est chargé… Nous sommes nombreux dans l’équipe à partir en sélection juste après ce dernier match européen. Mais cette respiration internationale va faire du bien.
Car le mois de mars était terrible… Oui, mars a été long et on est heureux qu’il se termine. C’était un mois éprouvant physiquement et psychologiquement. Maintenant, on arrive dans le meilleur moment de la saison.