Ils ratent l’avion, pas la victoire
Une belle bourde sans conséquence, si ce n’est plusieurs billets d’avion partis en fumée et 2500 euros de frais supplémentaires! Les Toulonnais ont raté leur vol à destination de Nantes, hier matin. Il ne restait que six places dans le suivant. Dans l’urgence, Lluis Bernat Molina a choisi cinq joueurs pour l’accompagner et rejoindre Nito, qui, lui, s’était déplacé en train la veille... Avec à peine six hommes sur la feuille de match (soit un seul remplaçant), le coach a dû revoir ses plans. C’est donc en faisant preuve de cohérence et de solidarité du début à la fin que le TEF a joué... et l’a emporté assez logiquement (4-6). « C’est une situation assez incroyable », admet Molina, dont l’équipe encaisse rapidement un but (1-0, 3e) avant de revenir par Jhow (1-1, 16e). « Nous avons raté quelques occasions, même s’il faut féliciter le gardien nantais, auteur de nombreux arrêts durant cette première mi-temps », ajoute-t-il. Au retour des vestiaires, Nantes se montre fébrile en défense. Toulon ne se prive pas d’en profiter en marquant à trois reprises en l’espace de deux petites minutes (1-4, 26e). « J’ai choisi d’emmener ce groupe, et je savais qu’en deuxième mi-temps nous allions avoir des solutions. Nous avons essayé de conserver un maximum de forces. » Une stratégie gagnante face à des Nantais qui réussissent à réduire l’écart (3-4, 34e). Car le TEF ne panique pas, inscrivant avec sangfroid deux nouveaux buts, par Nito et Jhow, auteurs d’un triplé chacun. Le choc de samedi prochain, face au Kremlin-Bicêtre, le leader, s’annonce chaud. Bonne nouvelle pour les Toulonnais (2e) : ils n’auront pas besoin d’un avion pour se rendre au match !