La croisière en salon vendredi et samedi à Toulon
Smac, l’expert varois des élastomères implanté à La Garde, fournisseur dans l’aéronautique, la défense et le spatial, équipe désormais les raquettes de tennis et clubs de golf
L’histoire
L’entreprise Smac a fêté ses ans en . Elle compte plus d’une quarantaine de salariés, réalise M de chiffre d’affaires et fabrique ses propres élastomères, qui permettent l’absorption et la réduction des vibrations. Elle fournit ses pièces à de grands noms de l’aéronautique comme Boeing, de la défense, du spatial et de l’automobile pour équiper des moteurs d’avion, d’hélicoptère, de fusée... L’an dernier, son produit SmacWrap a intéressé le fabricant français de raquettes de tennis Babolat qui équipe, entre autres, des joueurs comme Rafael Nadal et David Tsonga.
La rencontre
En faisant tester les raquettes dotées du matériau SmacWrap à des joueurs semi-professionnel, le fabricant Babolat s’est aperçu que les vibrations étaient amorties et que ce matériau intégré offrait « des sensations de jeu inégalées et
une sonorité incroyable à chaque coup ».
Le marché
Babolat a fabriqué et distribué, l’hiver dernier, raquettes équipées de ce matériau et, fort des résultats encourageants, signé un contrat d’exclusivité avec l’entreprise Smac afin d’étendre la production à d’autres raquettes de sa gamme.
Les perspectives
Si les perspectives de développement en sont encore floues pour Babolat, le fabricant Lyonnais espère équiper, outre ses raquettes de tennis, celles utilisées pour le squash, le badminton et le padel tennis. « On pense qu’il y a du potentiel et une belle croissance à venir dans ce secteur », se réjouit Philippe Robert, directeur des opérations chez Smac.
L’accélération
Deux mois à peine après avoir été contactée par Babolat, la société Smac était approchée par le fabricant de clubs de golf texan UST Mamiya pour intégrer la technologie SmacWrap à sa gamme Recoil, numéro un des clubs de golf en carbone. Le matériau offrirait là aussi un amorti de très haute performance lors du swing. « Le caoutchouc amortissant est notre coeur de métier, résume Philippe Robert. Il y a manifestement des opportunités à saisir. » Notamment auprès de fabricants pour équiper aussi des crosses de hockey, des arcs, des battes de baseball et « les véhicules électriques, autonomes, pour lesquels on recherche de la légèreté et de quoi gérer les bruits désagréables ».