Les Seynois ont limité la casse...
Face aux Cérétans, les Varois ont manqué de justesse. Une faiblesse déjà entrevue à Suresnes qu’il va falloir gommer, dimanche prochain, à Vienne où ils joueront un véritable huitième de finale
Alors que les Seynois avaient enclenché une superbe dynamique depuis la phase retour, voilà qu’ils viennent d’enchaîner deux résultats moyens, voir mauvais contre deux équipes mal classées. Une défaite à Suresnes, suivie d’un match nul ce dimanche à Marquet contre Céret : on était en droit d’espérer mieux de cette formation qui a fortement inquiété les observateurs contre les Catalans (20-20).
Des soucis au talon
On ne sait pas s’il s’agit d’une cause à effet, mais ces deux piètres prestations interviennent juste après l’annonce de l’arrêt de la carrière de Julien Capdeillayre. Sans son principal leader, les Seynois ont semblé n’avoir aucun fil conducteur dans les deux rencontres, notamment face à Céret. Rarement nous avions vu cette équipe aussi perdue sur le terrain mais surtout maladroite à ce point. Des ballons « dégueulés » en pagaille, des retards sur les phases de rucks, des plaquages manqués et des courses pas toujours opportunes qui ont permis aux Cérétans de jouer à leur main, vent dans le dos, et de mener à la mi-temps par 3 essais à 0 ! Stéphane Aureille pointait aussi le comportement de ses joueurs qui ont peut-être pris ce match un peu trop pardessus la jambe face à un adversaire qui était mort de faim. Un comportement coupable qui a failli coûter cher sans la démonstration de force du pack seynois dans le secteur de la mêlée qui leur permet d’inscrire deux essais de pénalité. Les seuls côté varois de cette rencontre. Il n’en demeure pas moins que grâce aux défaites conjuguées de Vienne et Villeurbanne,
ce nul n’est pas si catastrophique que cela au classement. « Finalement, on s’en sort bien, avouait Stéphane Aureille à la fin du
bal. Mais on va devoir livrer un véritable huitième de finale à Vienne dimanche prochain. J’espère que les joueurs afficheront un autre état d’esprit. Quant à moi, il va falloir que je réfléchisse à comment jouer sans talonneur, puisque j’ai Falip, Pirreaux et Guilpin qui sont à l’infirmerie. On n’avait pas besoin de ça...