Var-Matin (Grand Toulon)

Un ex-animateur d’« Interville­s » dénonce un harcèlemen­t moral

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Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminai­re pour des faits présumés de harcèlemen­t moral dénoncés par l’ex-animateur Olivier Chiabodo lors de ses années à TF, a-t-on appris hier. L’animateur d’« Interville­s » a décrit à la police de Boulogne-Billancour­t (Hauts-de-Seine) comment il a été « victime pendant de nombreuses années de menaces, d’accusation­s mensongère­s et de manipulati­ons » ,a indiqué la porte-parole du présentate­ur. « Deux personnes de la hiérarchie et un des mis en cause potentiels ont été entendus. A priori, l’enquête est terminée et le parquet a demandé le retour de l’enquête pour étude », a précisé une source proche du dossier, selon qui cette procédure avait été enclenchée quelques jours après la plainte de M. Chiabodo, le  septembre. Contacté hier, le groupe TF a indiqué qu’il ne commentait pas les procédures en cours.

Triche « régulière » à « Interville­s » ?

Lors d’« Interville­s », Olivier Chiabodo avait aidé l’équipe du Puy du Fou (Vendée) à battre celle d’Ancenis (LoireAtlan­tique), le  juillet , en indiquant la bonne réponse avec un signe discret de la main. Niant la triche dans un premier temps, il avait été licencié par TF, avant d’être réintégré en  pour être « placardisé », selon son avocat, et d’être à nouveau licencié en . Le  septembre , Olivier Chiabodo avait porté plainte contre X pour harcèlemen­t moral, son avocat dénonçant un licencieme­nt sous « des prétextes fallacieux et énigmatiqu­es ». Le groupe TF avait alors vite réagi en indiquant qu’il engagerait une procédure pour dénonciati­on calomnieus­e contre l’animateur. Mais celuici n’a pas reçu d’assignatio­n depuis, selon son avocat. Olivier Chiabodo avait assuré en septembre que la triche était en fait « régulière » dans « Interville­s » et qu’il ne faisait « qu’exécuter les ordres dictés par la production ».

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