Les images silencieuses de la nature de Robert Faure
Jeudi s’est tenu le vernissage de l’exposition Les Images silencieuses de la nature, de Robert Faure, à la galerie Cravero. Ses peintures aux différents formats transmettent une sérénité évidente. Intéressé depuis plus de cinquante ans aux cultures et civilisations orientales, l’artiste rencontre, en 1980, le peintre et calligraphe chinois Maître Tang. « Devant moi, en une trentaine de coups de pinceau, il a peint un tableau qui était très proche de l’excellence. Son oeuvre était puissante d’une force vivante», explique l’artiste. C’est à cet instant qu’il décide de s’orienter vers l’art tcha’n et sumie. « Pour peindre, il faut se concentrer sur ce que l’on va faire, il vaut mieux préméditer avant d’agir. Je me laisse influencer par la beauté de la nature, qui est inspiratrice. Les principes sont du noir et blanc, beaucoup d’espace, de la respiration. Ce vide équivaut au silence dans la musique. Les Japonais disent qu’il faut restituer la “frémissance” de la vie. » Même lors de son exposition au musée d’académie des Beaux-Arts de Hangzhou en Chine, ses peintures sont reconnues nouvelles et traditionnelles. La technique, comme l’esthétisme asiatique, est aussi marquant que la fraîcheur et la quiétude que dégagent les tableaux. L’exposition dure jusqu’au 30 avril. Robert Faure y sera présent aujourd’hui ainsi que les samedis 14 et 21. Il transmet aussi son approche dans des cours.
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