Un nouveau président pour le Comité d’intérêt local de Ste-Anne
Depuis 40 ans, Jean-Pierre Zimmer habite le quartier Sainte-Anne et, depuis 18 ans, il était président du Comité d’intérêt local (CIL). Lors de l’assemblée générale, jeudi soir, il a quitté cette fonction et les riverains ont élu Michel Fauré à sa place. Impliqué au sein de sa ville d’adoption, le nouveau président aime y vivre, mais, au fil des ans, il a noté « une évolution qui va mettre notre bien-être, notre quiétude en danger ».
Pourquoi prendre la tête du CIL ? L’opportunité s’offre à moi et je remercie mon prédécesseur pour sa confiance. Bien que nous n’ayons pas toujours été sur la même longueur d’onde, j’estime qu’il a rempli sa mission de son mieux. Je sais, par mon vécu dans ce secteur, que ce n’est pas une tâche facile, que tout passe par un dialogue constructif et non par une opposition systématique. Prendre en charge un CIL demande beaucoup d’investissement auprès de résidents qui sont nombreux à douter, aujourd’hui, de son utilité. Ils se disent que c’est le pot de terre contre le pot de fer et se demandent à quoi bon s’investir pour améliorer notre quotidien. C’est, à mon sens, une grosse erreur : un dialogue franc et sincère de part et d’autre doit s’instaurer avec la municipalité afin de gommer les petits tracas répétés qui empoisonnent notre environnement.
Quels sont vos objectifs ? Redynamiser le CIL en invitant ses résidents, propriétaires ou locataires, à nous rejoindre, non pas pour s’investir à pleintemps, mais simplement à m’informer ou émettre des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ensuite, à moi et aux membres du bureau de faire remonter efficacement ces informations. Recréer un lien entre tous, nous avons tous les moyens pour le faire. Un lien qui pourrait se résumer en trois mots : vigilance, solidarité et entraide.
Quelles sont les principales problématiques du quartier ? Nous constatons hélas une recrudescence de vols et cambriolages dans tous les quartiers. Un oeil chez un voisin absent, une inquiétude sur une action inhabituelle pourrait éviter des ennuis voir un drame physique ou psychologique. J’ai lu avec plaisir dans vos colonnes qu’Ange Musso, maire du Revest (Var-matin du février), plébiscite ces initiatives. Ça me semble de nos jours indispensable.
Savoir + Michel Fauré : 06.85.98.01.46.