Var-Matin (Grand Toulon)

Exposition au Cannet des Maures : Alexandre Faure répond d’un coup de crayon

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L’exposition Le FN au bout du crayon : caricature­s, dessins de presse et liberté d’expression a suscité la réaction des élus frontistes du Luc (). Par la voix du secrétaire de circonscri­ption FN Geoffrey David, ils ont dans un communiqué, fait l’amalgame entre des associatio­ns locales dites d’extrême gauche et « une idéologie responsabl­e de plusieurs dizaines de millions de morts » (le communisme, Ndlr). Pour le président de l’associatio­n Le crayon Alexandre Faure, à l’origine de l’exposition, « notre motivation n’est pas d’attaquer en soi la culture du Front national, mais bien de pointer du doigt des structures, des mouvances politiques et idéologiqu­es, qui peuvent menacer la liberté d’expression. C’est la motivation de base de l’associatio­n »néeau lendemain des attentats de Paris en janvier . « Quand on nous dit que l’exposition est portée par des associatio­ns de gauche, je peux vous dire que des dessins ont totalement déplu à des gens qui nous en ont fait le reproche car assimilant le populisme de l’extrême gauche à celui de l’extrême-droite. Mais on milite pour la liberté d’expression donc il était hors de question de les enlever de notre exposition. » Et Alexandre Faure d’ajouter : « Si un dessin déplaît, on en est navré mais c’est la liberté de l’auteur ». Et de préciser que le droit à la caricature est un « principe même de la République. Cela fait partie de notre culture et au-delà, de nos traditions républicai­nes.» Après son passage – très bref – au Cannet-des-Maures aujourd’hui (), l’exposition pourrait gagner La Rochelle : « On nous la réclame pour les Francofoli­es ». La liberté d’expression, c’est aussi une exposition du Crayon consacrée à la lutte contre les violations des droits des femmes. Inaugurée en mars à Ramatuelle, elle est actuelleme­nt à L’Estaque à Marseille. Elle sera prochainem­ent à Cannes.

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