Un enfant du village revient à ses sources d’inspiration
Courtisé dans le monde entier, le peintre revestois de la couleur et de la lumière André Deymonaz expose pour la première fois dans son village sur l’invitation de l’association les Couleurs Revestoises et de la municipalité. Aux côtés de trente-cinq artistes, il expose jusqu’au vendredi 13 avril à la maison des Comoni.
Sur la commune, on a tendance à confondre les Deymonaz. Pourquoi ? Nous sommes cinq frères. Je suis le petit dernier né en à Casablanca. J’ai vécu au Revest de à . J’étais opticien à Toulon puis à Hyères. Fils de marin, j’ai beaucoup voyagé. Dans la famille, tout le monde touche à la peinture.
Avez-vous pris des cours de peinture ? Non, je suis autodidacte. Au sein de ma famille, la peinture a pris naturellement sa place. Je peins au couteau. La forme imposante du village, sa beauté, ses couleurs m’ont toujours inspiré et m’inspirent toujours. Mon imaginaire est basé sur Le Revest. Sur chaque toile, c’est une recomposition de plusieurs choses que j’ai vues ici. C’est le plus beau des villages.
Est-ce émouvant d’être exposé au Revest ? Je suis très flatté et je ne pouvais pas refuser l’invitation du président Louis Gironcel. Surtout que c’est la première fois qu’on me demande d’exposer dans le beau village de mon enfance. J’expose depuis vingt ans à la galerie Mazarin à Toulon, aux USA, en Suisse, en Angleterre, au Canada... Je vis de la peinture depuis trente ans. C’est le plus beau métier. Le public apprécie mes scènes de vie. A Roussillon, une de mes oeuvres peinte sur du contreplaqué se trouve sur une porte de maison. Les touristes et les mariés asiatiques raffolent d’y prendre la pose.