Var-Matin (Grand Toulon)

CanneSerie­s: Aujourd’hui leur appartient aussi!

Alexandre Brasseur et Ingrid Chauvin se sont accordé une pause tournage de Demain nous appartient pour évoquer la série quotidienn­e de TF1, déjà prolongée jusqu’en février 2019

- ALEXANDRE CARINI

Deux petits bouts de chou qui montent sur scène, pour offrir un dessin. Et puis la maman, qui s’adresse à Ingrid Chauvin et Alexandre Brasseur: «Il se passe tellement de choses sur votre série, qu’il y a de quoi en parler en famille tous les soirs». C’est dire si depuis sa première diffusion le 17 juillet dernier, Demain vous appartient est un rendez-vous quotidien pour environ trois millions de foyers, à 19h20 sur TF1. «Une proximité se crée avec les téléspecta­teurs, car on s’installe tous les soirs dans leur salon, constate ravie, l’Ingrid qui rend tous les Français Chauvin. J’ai gardé un public fidèle depuis Femmes de loi ,auquel s’ajoute une nouvelle génération qui ne me suivait pas lorsque j’étais plus connue». Outre une plastique attrayante et un talent certain, il faut dire aussi qu’en 26 mm à peine, il lui en arrive des péripéties, à Chloé. À commencer par une explosion sur un bateau, dès le premier épisode! «Ah, et encore, il s’est passé tellement de choses depuis!» ,rigole la belle, pourtant habituée aux rebondisse­ments à la chaîne dans Dolmen.

Ciel, son mari !

«Les auteurs ne sont jamais en manque d’idées pour nous pousser toujours plus loin et plus fort, confirme Alexandre. C’est une fiction extrêmemen­t dense, dont la qualité est digne d’un programme en prime!». Façon de dire aussi que pour ce type de série, un pari, il n’y a plus seulement… Plus belle la vie! Demain appartient donc au duo, même s’ils doivent y penser tout le temps, dès à présent. À raison de 40 séquences hebdomadai­res en tournage, et une petite avance de cinq semaines avant diffusion. De longues journées avec des plusieurs réalisateu­rs, des plateaux parallèles, et des épisodes simultanés! «Avec une série quotidienn­e, on court le marathon tous les jours», souffle Alexandre Brasseur. De quoi s’emmêler parfois les guiboles. Voire davantage, lors d’un baiser impromptu: «Un jour on était tellement perdus dans le scénario qu’Alex m’a embrassée alors que ce ne devait pas être le cas, en plus sous les yeux de mon mari!», (N.D.L.R.: le réalisateu­r Thierry Peythieu), révèle Ingrid. «Ce n’était que mon personnage ! » se défend Alex. Qu’on se rassure. Hier lors du photocall CanneSerie­s, Ingrid et Thierry ont infirmé la fiction de la meilleure façon : lèvres contre lèvres. Demain leur appartient aussi dans la vie…

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(Photo Sébastien Botella)

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