Jeunes Générations. s en avant !
« La décision n’a pas été facile » : pour Jimmy Coste, jeune conseiller municipal de la majorité Vuillemot à La Seyne, quitter le parti socialiste pour rejoindre Génération. s s’est toutefois imposé à l’heure où le parti socialiste n’incarne plus, pour lui, les valeurs qui l’ont fait le rejoindre en . Même écho auprès de Lucas Audibert : ce dernier a été membres du bureau fédéral des jeunes socialistes. « Malgré notre attachement aux valeurs socialistes, on est amer devant le constat » de la dérive libérale en particulier. Alors, ils ont fait le choix du projet politique « qui réenclenche l’espoir dans mon engagement politique », ajoute Jimmy Coste. Des idées nouvelles, un projet de transformation sociale et qui prépare l’avenir pour les jeunes générations, justement. « On est dans un système à bout de souffle selon nous », poursuit Lucas Audibert. « Sans parler de la question européenne, qui est centrale » et pour laquelle ils plébiscitent « L’Europe sociale » selon Benoît Hamon. Pour une harmonisation sociale vers le haut afin de construire un futur désirable. Et Olivier Faure, nouveau premier secrétaire du PS, ne porte pas cet espoir de refondation ? « Il y a un réel déni de réalité depuis le mandat de François Hollande, avance Lucas Audibert. Les frondeurs avaient su tirer la sonnette d’alarme de la dérive libérale… » Certes, mais la social-démocratie reste un des fondements des politiques de gauche, non ? Ne salue-t-on pas d’ailleurs, la politique de François Hollande en la matière, politique dont Emmanuel Macron tire les bénéfices, à l’heure de la reprise économique ? « Oui, concède Jimmy Coste, elle a été efficace… pour les plus riches. Quand je me suis engagé derrière François Hollande justement, c’était aussi parce qu’on avait tous les moyens en mains pour changer les choses en profondeur, engranger des grandes réformes constitutionnelles, travailler des grandes avancées sociales… » Rien de tout cela n’a pris corps selon eux. Aujourd’hui, les jeunes de Génération. s Var se compte sur les doigts des deux mains. « On est une bonne dizaine pour l’instant, confirme Lucas Audibert. On fonctionne sur le
mode participatif. Chacun apporte sa contribution sur des thématiques larges et variées... Comme la jeunesse notamment. » Et la dynamique se fonde sur le souvenir laissé par la campagne de Benoît Hamon en : « Il y avait un réel engouement populaire pour ses propositions, se rappelle Lucas Audibert. Il
était vu avec bieveillance. Aujourd’hui, il porte tout l’avenir de la gauche dans sa reconstruction. »
« On est à la génèse de ce mouvement, rassure Jimmy
Coste. On veut servir pleinement nos convictions. Et c’est assez encourageant, car les jeunes
sont assez réceptifs. » Cependant, le maillage pro- Hamon s’étend sur l’ensemble du département, puisqu’en parallèle aux comités des jeunes avec Génération. s, on compte déjà plusieurs comités Génération. s dans le département, à l’heure où déjà la campagne pour les européennes se prépare. «Il faut présenter le projet alternatif européen qui commence à germer un peu partout… » Une année ne sera sans doute pas suffisante pour convaincre. « Mais nous ferons le travail de vulgarisation et faire entendre le projet que l’on porte.