Syrie : «nous n’avons pas terminé» avertissent les USA
Washington va prendre, aujourd’hui, de nouvelles «sanctions russes» en lien avec l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, soutenu politiquement et militairement par Moscou, a annoncé, hier, l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley. Les EtatsUnis ont déjà pris de nombreuses mesures punitives contre le « mauvais comportement » de la Russie dans toute une série de dossiers, a-t-elle rappelé sur la chaîne Fox News, énumérant l’expulsion de 60 « espions russes » en riposte à l’empoisonnement au Royaume-Uni d’un ex-agent russe, les récentes sanctions contre des « oligarques » proches du Kremlin ou encore la vente de missiles antichar à l’Ukraine.
L’enquête sur les armes chimiques démarre
« Les Etats-Unis ne retireront pas leurs troupes présentes sur le sol syrien tant que leurs objectifs n’auront pas été atteints, a prévenu Nikki Haley. « Nous savons tous que nous n’avons pas terminé le travail en Syrie. Et je peux vous assurer que le président y veille. » Une équipe internationale d’experts a débuté, hier, son enquête sur le site de l’attaque chimique présumée en Syrie qui a provoqué des frappes américaines, françaises et britanniques d’une ampleur inédite contre le régime de Bachar al-Assad. La mission d’enquête de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye, est arrivée à Damas samedi, en pleine poussée de tension entre les Occidentaux et le régime syrien allié à la Russie.