Militants pour la paix et inquiets de la multiplication des violences
Hier, à l’occasion d’une conférence de presse, les militants du Comité varois du mouvement de la paix, se sont dit préoccupés par la hausse des actes de violence
Le Comité varois du mouvement de la paix compte quarante-six adhérents. Sept d’entre eux se sont réunis mercredi matin pour porter la parole de leur mouvement. Dénonçant les actes de violences en France et en de multiples points de la planète ils appellent au bon sens, à la retenue, au respect des traités et des accords internationaux, pour que les populations puissent vivre dans un monde juste et solidaire. Insistant sur la mission de l’Organisation des nations unies, garante du droit international, ils incitent les dirigeants de tous pays à en respecter les décisions. Ils souhaitent que l’ONU soit administrée par les peuples.
Au Moyen-Orient…
Les militants du Comité condamnent, si elle est avérée, l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. S’il s’agissait d’une fausse révélation, ils en condamneront les auteurs. Ils expriment leur compassion et leur solidarité avec le peuple syrien, martyr depuis longtemps. Ils condamnent les frappes militaires illégales exécutées contre la Syrie, par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Illégales, car en contravention, selon eux, avec l’article 42 de la Charte des Nations Unies. Les militants varois demandent la destruction des stocks d’armes chimiques. Ils dénoncent aussi les actes criminels perpétrés à Gaza par l’armée israélienne, contre des manifestants Palestiniens pacifiques, et les interventions de la Turquie en Syrie du nord, qui fragilisent la paix.
... Mais aussi en France
Le Comité varois du mouvement de la paix apporte son soutien aux cheminots et aux hospitaliers en grève et aux salariés du groupe Carrefour. Il est solidaire des victimes de violences dans nos universités. Ses adhérents sont opposés au déploiement qu’ils jugent surdimensionné des forces policières sur la zone à défendre (ZAD) de NotreDame-des-Landes. Ils condamnent les actes terroristes de Carcassonne et de Trèbes, saluent le courage du colonel Beltrame et apportent leur soutien aux victimes de toutes ses barbaries. Les militants pour la Paix dénoncent les ventes d’armes françaises à des états soupçonnés de les utiliser contre des populations civiles. Ils demandent d’affecter le budget militaire aux services publics menacés. Le matin du 21 avril ils seront au marché du Pont-du-Las pour partager leurs préoccupations. Ils participeront aux cérémonies du 8 mai.