Les points forts par Olivier Rouard

Le choix des auteurs. « C’est un travail de longue haleine. À partir de mai de l’année précédente, on observe les sorties et leurs enjeux avec les maisons d’édition. On tient compte des coups des coeurs de nos libraires, c’est l’une de nos marques de fabrique. On échange aussi avec Emmanuel Kherad, de la Librairie francophone (France Inter) car l’un des fils conducteurs de la manifestation, c’est la construction des rencontres. Puis on lance les invitations à partir de septembre - octobre. »

Le choix du parrain. « Ce n’est pas facile. On lance des pistes pour incarner la fête du livre que l’on veut faire. On choisit une personnalité pour ses écrits comme pour sa personnalité. Cette année, on innove avec un parrain, Tahar Ben Jelloun, et une invitée d’honneur, Véronique Ovaldé. On essaie depuis quelques années d’avoir Jean-Christophe Rufin ou Sorj Chalandon, on va finir par y arriver... »

Et Dany Laferrière ? « Il n’avait pas pu venir l’an dernier à la suite d’un drame personnel. Lui et son éditeur se sont engagés à refaire un événement à Hyères. Mais il est en ce moment au Québec. On ne lâche pas le morceau, on le fera venir à la salle BenoîteGroult. »

Les nouveautés « Cette année, il y aura les masterclasses d’Aurélie Valognes avec le Labo des histoires. Je pense aussi au Tournoi des mots qui va mettre aux prises des lycéens qui aiment les mots : c’est une improvisation littéraire sur le thème de Don Quichotte de Cervantès. Je suis aussi heureux qu’il y ait un espace consacré à Marcel Pagnol en présence de son petitfils, Nicolas. »