AU TRIBUNAL

La Valette: un chauffard à contresens pour échapper aux policiers

Romain G.,  ans, portait une belle chemise blanche hier, devant le tribunal correctionnel où il était jugé pour une série d’infractions commises ce vendredi après-midi. Mais la présidente de l’audience a moyennement apprécié son jean troué. « Vous vous habillez comme ça devant votre employeur ? » Le jeune homme a été condamné à un an de prison pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle de la CRS autoroutière. Une brève poursuite s’était alors engagée dans le secteur de L’Avenue , Ikea et Grand Var à La Valette, en milieu d’après-midi. Le chauffard n’avait pas hésité à franchir des lignes continues et à prendre un rond-point à contresens avant d’immobiliser son véhicule. Il a fini par donner un coup de poing à l’un des policiers venus

l’interpeller. « J’ai eu peur, je ne sais pas ce qui m’a pris »,a sangloté le prévenu sur lequel une petite quantité de cannabis et de cocaïne a été saisie. Son permis de conduire a été suspendu pour huit mois.

Un Hyérois agresse des infirmiers aux urgences de Sainte-Musse

Ce quadragénaire a littéralement « pété les plombs » dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu’il était admis aux urgences de l’hôpital Sainte-Musse à Toulon. Transporté par les pompiers dans « un état d’agitation et de nervosité

importantes », l’homme n’a pas supporté d’être entravé sur un brancard. Huit personnes – copieusement insultées et menacées – ont été mobilisées pour le maîtriser, dont trois infirmiers blessés à coups de pied. Ce soir-là, Ali C. avait préféré à son traitement, pour de sérieux troubles psychiatriques, une bouteille de vodka (son alcoolémie était proche de , g/l de sang). Jugé en comparution immédiate hier, ce Hyérois a écopé de  mois de prison ferme.

Poursuivi pour violences conjugales, il accable sa compagne

Hier au tribunal, Olivier B.,  ans, n’a pas manqué d’inélégance à l’égard de son ex-compagne, assise sur le banc des victimes. Elle l’accuse de l’avoir frappée au visage en fin de semaine dernière, quand elle s’est aperçue qu’il aurait utilisé des chèques à son insu. « Elle ne touche que le RSA, moi je gagne   euros par mois, a répliqué le prévenu, c’est moi qui payais tout. » Le Toulonnais – qui n’était pas poursuivi pour cette histoire d’argent – était également jugé pour avoir saccagé l’appartement de la jeune femme. « Elle prend de la drogue, elle a perdu dix kilos en huit mois », a-t-il lancé pour retourner l’accusation, suggérant une crise de manque… Enfin, interrogé sur son acceptation à se séparer définitivement de la plaignante, il a asséné: « Ah oui, depuis sa visite chez le gynéco la semaine dernière, j’ai appris certaines choses… Elle a déjà avorté six fois et elle est déjà mariée ! » Des précisions jugées déplacées par le tribunal. « Il la frappe encore aujourd’hui verbalement », a souligné l’avocate de la partie civile. Les magistrats ont néanmoins dû se résoudre à prononcer une relaxe sur les faits présumés de violences, faute de preuves. Le trentenaire a écopé d’une amende de  euros pour les dégradations commises dans l’appartement, et devra indemniser son ex à hauteur de  euros.