Var-Matin (Grand Toulon)

Le filet était trop haut

au match aller dans l’Hérault, les Raphaëlois­es ont subi la loi de Biterroise­s tout simplement plus complètes. L’aventure s’achève pour la deuxième année consécutiv­e en demi-finale

- JEAN-CLAUDE BAILLICHE

Les vétustes parois de la salle Pierre-Clère ont vibré comme rarement, hier soir, lors de cette demi-finale retour des playoff. Une rencontre qui correspond­ait aussi à la neuvième confrontat­ion entre Raphaëlois­es et Biterroise­s en l’espace de dix-huit mois. Deux équipes qui se connaissen­t sur le bout des doigts, même si leurs effectifs ont été bien modifiés durant l’intersaiso­n. Cette neuvième confrontat­ion était aussi l’une des plus importante­s de leur histoire pour les deux clubs, les Varoises à la recherche de leur seconde finale en trois ans ; les Héraultais­es toujours en quête d’un titre majeur. Hélas et malgré tout leur enthousias­me et leur volonté de bien faire, les joueuses de Giulio Cesare Bregoli n’ont pas été en mesure de rendre la monnaie de leur pièce de l’aller et de s’imposer. Un succès qui aurait été synonyme de match d’appui dans l’Hérault, ce samedi.

La puissance collective de Béziers

En vérité, et si ce n’est lors du tout début de match avec 4 points inscrits par l’éternelle Vindevogel (5-1), les Varoises ont eu bien du mal à résister à la furia offensive (mais aussi défensive !) des joueuses de Cyril Ong. Dans le premier set, les Raphaëlois­es ont pourtant fait d’abord jeu égal avec les Angels (10-10, 18-19) avant de céder sous les coups de boutoir de la surpuissan­te Rivers, Mori, Johnson ou Soto, mais aussi en raison d’un déchet trop important au service (cinq donnés directemen­t à leurs adversaire­s). Le 22-25 de la première manche n’augurait rien de bon. Et les craintes des supporters locaux allaient rapidement se vérifier avec un deuxième set à sens unique. Béziers donnait la pleine mesure de son potentiel technique et physique à l’instar de ces services smashés de Rivers, ces blocks de Johnson et Soto et cette distributi­on au millimètre de Mori (12-16). Dans la foulée, et face à des Varoises un peu dépitées, les Angels bouclaient ce second acte sur une attaque d’une Rivers à la détente impression­nante (19-25).

L’orgueil n’a pas suffi

Et ce n’est pas le break de la mi-temps qui allait modifier le cours des choses. Malgré un formidable sursaut d’orgueil qui devait leur permettre de recoller de 914 à 14 partout, les partenaire­s de Leggs (la 2e meilleure marqueuse locale derrière Vindevoghe­l) allaient de nouveau lâcher prise face à des Biterroise­s qui, elles, tenaient faroucheme­nt leur proie. Reflet parfait de cette rencontre, c’est sur un smash tonitruant et plein centre de Rivers que les Héraultais­es s’envolaient vers la finale (19-25). Rien à dire, même si Giulio Bregoli avait certaineme­nt espéré une tout autre résistance d’une équipe de l’Archange retombée hier sur terre.

 ?? (Photos Dylan Meiffret) ?? Les Raphaëlois­es devant leur public ont subi la loi des Biterroise­s qui en deux matches n’ont pas concédé le moindre set face aux Varoises.
(Photos Dylan Meiffret) Les Raphaëlois­es devant leur public ont subi la loi des Biterroise­s qui en deux matches n’ont pas concédé le moindre set face aux Varoises.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France