Souvenirs, souvenirs...

Après autant d’années passées côte à côte, nous avons demandé aux deux compères de nous livrer leurs meilleurs souvenirs et quelques anecdotes croustillantes. Ils ont pris un malin plaisir à y répondre

FRÉDÉRIC ARNIAUD « Sportivement, le moment le plus fort que j’ai vécu reste le titre de champion de France de Pro D à Mayol contre Tarbes en . J’avais  ans, on fêtait ça devant la famille et des milliers de supporters, forcément que c’est quelque chose gravé au fer rouge. »

« Le titre de champion de France des comités avec la sélection côte d’Azur au Stade de France en  est également un moment fort. Pour un amateur, jouer dans cette enceinte, c’était inouï. Et le tour d’honneur avec les supporters du RCT venu assister à la finale du Top  face à Castres, c’était inoubliable. »

« Je garde en tête notre match nul à Béziers avec l’USS en . On nous promettait l’enfer et finalement, on rate la qualif d’un rien ce jour-là. C’était dur à encaisser, mais humainement, on avait vécu une saison extraordinaire avec le groupe. »

JULIEN CAPDEILLAYRE « Ma première saison en senior, au côté des Collin, Paris, Hémery, Ory, Mourgues, Mendy et consorts, m’a marqué à vie. J’avais  ans et ils m’ont tout appris des valeurs seynoises. Ce sont eux qui m’ont donné l’envie de toujours rester là. Des grands “Monsieur”. »

« Je pense avoir réalisé le plus gros match de ma carrière à l’Aviva Stadium avec l’équipe de France amateur face à l’Irlande. Ce jour-là, j’ai réussi tout ce que j’ai entrepris. C’était incroyable. Je marchais sur l’eau. Une sensation unique dans un stade mythique.»

« Les quatre jours que j’ai partagés avec la sélection des Barbarians, ça reste un souvenir énorme. J’avais Laporte, Mignoni et Landreau comme entraîneurs et j’ai côtoyé des joueurs de très haut niveau. Fabuleux. »

« Le titre avec le comité azuréen au Stade France avec de nombreux amis dans l’équipe, ça reste génial. De voir Henri Mondino et tous les dirigeants aussi radieux au moment de la remise des trophées, ça ne s’oublie pas. »

« Le parcours en phase finale l’an dernier m’a vraiment marqué. Les trois matches dans un stade Marquet plein comme un oeuf face à Strasbourg, Tyrosse et Mâcon ont été exceptionnels aussi bien sportivement que sur le plan de la communion créée avec le public. »