«On veut être au coeur de l’humain»
Valérie Mlocik, directrice de Grand Var
Comment Grand Var a-t-il évolué en quarante ans ? Outre ses agrandissements successifs, il a beaucoup évolué dans l’esprit : on essaye d’avoir une position commerciale en fonction du client, qu’on écoute de plus en plus : on fait beaucoup d’études dans ce sens et on interroge leur satisfaction via des dispositifs placés dans le centre. On veut être au coeur de l’humain. Aujourd’hui, un centre commercial doit accompagner le client, mais aussi les commerçants. C’est pour cela que nous avons mis en place une conciergerie ou que nous proposons une carte cadeau qui fonctionne dans toutes les enseignes. Nous faisons aussi de plus en plus dans le digital.
Quel est le point fort de Grand Var ? Je pense que c’est un acteur de proximité, auxquels les gens sont attachés. Un rôle qui me tient à coeur. Je veux par exemple que nous fassions de la sensibilisation autour de questions environnementales. D’ailleurs, il y a des ruches sur le toit et nous avons le miel Grand Var ! Et où le centre pêche-t-il encore ? Clairement, Grand Var Est a besoin d’une redynamisation. Aujourd’hui, c’est là que sont les seules boutiques vides du centre commercial : on en compte huit sur les soixante que compte cette aile. Ensuite, il y a une question qui dépasse Grand Var, c’est celle des routes, des accès. C’est vraiment le gros souci et il faudrait réfléchir à des méthodes de déplacement doux…
Il y a deux ans ouvrait en grande pompe L’Avenue . Comment s’en sort Grand Var ? L’impact a duré environ trois mois, principalement sur les enseignes de mass market et les restaurants. Ce sont les secteurs sur lesquels nous sommes en effet concurrents. Pour le reste nous sommes plutôt complémentaires et Grand Var a très vite retrouvé son flux habituel, d’environ neuf millions de visiteurs par an.