Les fortifications résistent
Les fortifications maritimes de Toulon comportent cinq éléments principaux : à l’Est la Tour Royale, le fort SaintLouis, le fort Sainte-Marguerite; à l’Ouest le fort de l’Eguillette et le fort Balaguier. La Tour Royale a été érigée dès le début du XVIe siècle, à l’initiative du roi Louis XII, étant à la fois tour défensive et prison. La tour de Balaguier est construite, elle, sous Richelieu entre et pour faire pendant à la Tour Royale, à l’entrée du port sur le côté ouest. Elle fut très utile lors du siège de mais aussi lors de celui de où Bonaparte en fera une pièce maîtresse de la défense toulonnaise. Le fort Sainte-Marguerite, sur la commune de la Garde, remonte, lui, au XIe siècle. Vauban, appelé à Toulon en par Colbert, va compléter ces fortifications et agrandir le port et l’arsenal de manière à accueillir une flotte de à vaisseaux. Les travaux dureront quinze ans. Le fort Saint-Louis est achevé en . De à est construit le fort de l’Eguillette du côté de la Seyne, qui tient son nom de la source d’eau douce (« ayguade »), où les navires venaient se ravitailler. D’autres forts, Lamalgue, Sainte-Catherine et du Faron, seront construits à l’est et au nord de la ville au milieu du XVIIIe siècle, après le siège de . C’est au Fort Lamalgue que sera emprisonné le combattant algérien Abd El Kader en . Le fort Sainte-Catherine, construit à la fin du XVIIIe et remanié au cours du XIXe a été démantelé dans les années pour laisser place à trois immeubles d’habitation. Quant aux forts du Faron, ils comprennent entre autres la Tour Beaumont, construite en , le fort de la Croix, construit en . La Tour Beaumont a été aménagée en Mémorial du Débarquement de , inauguré en par le général de Gaulle, réaménagé puis réinauguré par le président Hollande en .