La Seyne joue sa saison
Pour le dernier match d’Arniaud et Capdeillayre, les Seynois n’ont pas le droit de perdre face à Villeurbanne, qui joue aussi sa qualification. Un vrai 16e de finale !
Les phases finales de l’Union sportive seynoise débutent finalement avec quelques jours d’avance. Par un match couperet face à Villeurbanne (15 heures). Mais les coéquipiers de Benoît Sénac ont la chance de pouvoir le jouer au stade Marquet, qui devrait être plein comme un oeuf afin de rendre un dernier hommage à Frédéric Arniaud et Julien Capdeillayre, qui ont décidé de raccrocher les crampons à la fin de la saison. Dans ce match, l’émotion sera forcément palpable, tout autant que la pression qui pèsera sur les deux équipes. Le contexte est simple : les deux clubs n’ont pas d’autre choix que de l’emporter. Du moins en ce qui concerne les Villeurbannais, car La Seyne peut se contenter d’un match nul pour obtenir sa qualification en huitième de finale.
Sénac forfait
Autant dire qu’il devrait y avoir beaucoup de détermination de part et d’autre, et que chaque point vaudra son pesant de cacahuètes. « Dans ce genre de matcheslà, le réalisme fait souvent la différence, explique le coach, Manu Boutet. Il faut scorer sur ses temps forts, car sinon tu peux vite t’exposer et te faire envahir par le doute. La victoire à Hyères nous a fait beaucoup de bien moralement et nous a apporté de la confiance. Mais elle n’aura servi à rien si on perd aujourd’hui. » Au niveau de la composition d’équipe, le duo d’entraîneurs fait confiance à la majorité des vainqueurs du RCHCC. Malheureusement, le leader de combat Benoît Sénac est forfait. Une vraie tuile pour un match de cette importance. En revanche, Sonny Falconnetti, Mathieu Horb et Ramoka sont de retour, ce qui fait disparaître le jeune Bauer du groupe, lui qui a su répondre présent la semaine dernière. Gérald Le Strat et Marcos Nikola sont également disponibles pour cette rencontre qui devrait être passionnante à plus d’un titre. En espérant que la météo ne vienne pas gâcher la fête. Après quinze jours de grand beau, ce ne serait vraiment pas de chance que la pluie vienne perturber les débats et les festivités d’aprèsmatch.