En mai, fais ce qu’il te plaît?
Les cinq dernières journées de LNH, entrecoupées du Final Four de la Coupe EHF, sont programmées ce mois-ci. La lutte finale débute ce soir dans le nord avec un choc à gros enjeu
Tout avait commencé le 14 septembre dernier contre Dunkerque, au palais des sports JFK (2323). Cette fois, c’est au stade des Flandres que va s’amorcer, ce soir (20 h 45 sur beIn Sports 3), la dernière ligne droite de la saison LNH. Avec, en clôture de la 22e journée, un match à hauts risques pour des Raphaëlois qui vont devoir gérer au mieux un calendrier très chargé. Ce qui motive d’ailleurs cette réflexion de l’entraîneur varois Joël Da Silva : «Il va falloir que nos instances prennent en compte la progression de notre handball. À l’époque, les clubs français n’avaient que peu de chances d’aller au bout d’une coupe d’Europe. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, puisqu’on se retrouve avec le PSG, Montpellier et Nantes dans le dernier carré de la Ligue des champions, et Saint-Raphaël en Final Four de l’EHF. Aménager les calendriers va devenir à l’avenir une nécessité, car on est confronté à un très gros mois de mai ! » Lequel va donc débuter dans la cité Jean Bart face à des Dunkerquois (7es au classement) toujours dans la course d’une qualification européenne pour 2018/2019. Rien d’utopique, l’équipe de Patrick Cazal n’accusant que trois points de retard sur Saint-Raphaël, l’actuel 4e.
« On peut encore tout imaginer »
« Il est évident qu’on ne peut faire abstraction de la coupe d’Europe (voir ci-dessous). Nous sommes obligés d’y penser, tout faire pour éviter les blessures, souligne le coach varois. Mais on sait aussi que le match de ce soir est très important. Car dans ce championnat on peut encore tout imaginer, y compris que l’on revienne sur Nantes et la 3e place, même si ce sera difficile... » Mais il faudra déjà prendre l’ascendant sur Dunkerque. Ce que les Varois n’étaient pas parvenus à faire en septembre. « Ce match va se gagner à 25 ou 26 buts, prévoit Da Silva, il ne faut pas croire qu’il y aura beaucoup de buts. Dunkerque possède une excellente défense, très agressive, mais ne marque pas beaucoup. C’est une formation capable de réaliser d’excellentes choses, mais aussi des moins bonnes. On l’a vu récemment contre Nîmes (défaite 27-30) ou à Massy (victoire 20-23). Paradoxalement, Dunkerque n’est pas très à l’aise à domicile. C’est lié à ses débuts de matches difficiles.» Une information qui n’a pas échappé aux partenaires d’Aurélien Abily. Lesquels n’ont certainement pas oublié non plus qu’à l’aller, ils avaient eux-mêmes vécu une entame de match très compliquée, menés 0-5 après 4 minutes de jeu !