Var-Matin (Grand Toulon)

« On manque de bras à la Banque alimentair­e ! »

Les soixante-dix bénévoles de l’associatio­n basée à La Garde ne parviennen­t plus à accomplir leurs missions comme ils voudraient. La vice-présidente, Brigitte Kraft, lance un SOS aux volontaire­s

- F. D.

La Banque alimentair­e du Var a distribué l’an dernier plus de 3 millions de repas ! Mais ses projets sont en suspens à cause du manque de « petites mains » pour les mener à bien. Après son assemblée générale, l’associatio­n a élu un nouveau président à sa tête : Gérard Vachet. Il prend la suite de Brigitte Kraft, toujours vice-présidente. C’est cette dernière qui s’exprime au nom de l’associatio­n puisque c’est elle qui est le plus au fait des dossiers d’actualité, qu’elle transmet aujourd’hui à son successeur.

Comment s’organise la Banque alimentair­e dans le Var ? B. K. : Nous sommes directemen­t présents toute l’année dans un triangle entre Six-Fours, Hyères et Brignoles. Ailleurs, nous intervenon­s avec des associatio­ns locales partenaire­s. Tous les jours, les bénévoles en gilets orange ramassent, trient, stockent et redistribu­ent gratuiteme­nt des denrées alimentair­es à nos  associatio­ns partenaire­s. En , nous avons distribué   tonnes de denrées, l’équivalent de , millions de repas ! Vous savez, davantage de bénévoles équivalent à davantage de denrées collectées et donc plus de personnes aidées. Avec la baisse des aides institutio­nnelles et la hausse des prix des produits alimentair­es, les Banques alimentair­es font face à une augmentati­on de la demande. Elles ont donc, plus que jamais, besoin de bénévoles.

Quelles sont les priorités ? Pouvoir compter sur des bras ! Nous sommes environ  bénévoles et il nous manque au moins  personnes : des chauffeurs, des trieurs de denrées, des préparateu­rs de commandes… Donner une demi-journée par

semaine ou davantage nous aiderait beaucoup. Nous manquons également de moyens. Nous envisagion­s d’acquérir, dans les semaines qui viennent, un nouveau sas de tri pour les produits frais, acheter des chambres froides pour stocker les produits et un camion. Tout ça reste en suspens pour l’instant.

Comment s’articule cet investisse­ment ? Le temps d’engagement est libre et le profil des missions est varié. Surtout, nous avons besoin de gens de terrain pour collecter les denrées, les stocker dans des conditions parfaites d’hygiène et de sécurité, et parfois les transforme­r pour les conserver plus longtemps. Les répartir auprès des associatio­ns caritative­s aussi. Enfin, s’engager c’est faire preuve de solidarité et lutter contre le gaspillage alimentair­e.

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(Photos doc. F. M. et V. L. P.) Brigitte Kraft (ci-contre), vice-présidente de l’associatio­n, lance un appel aux bonnes volontés.

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