Énergies: votez pour soutenir les propositions de la Vallée en transition
Il y a trois ans naissait la Vallée du Gapeau en transition, lors d’une réunion publique à la salle Quiétude, initiée par Julien Guimard. Ce collectif, riche de particuliers et de professionnels dans des domaines aussi différents que l’énergie, l’habitat, le climat, l’agriculture, a constitué des groupes thématiques de travail afin de proposer des solutions rapides autour de la transition écologique. Le “groupe énergie” a été monté « pour apporter notre contribution afin de répondre à l’urgence de la transition énergétique, avec une volonté de participer, à notre échelle, à la sortie progressive des énergies fossiles et du nucléaire », résume JeanPierre Luquant, membre de ce groupe.
Un projet retenu par le ministère
Dans le cadre de l’appel à projet du ministère de l’Environnement, – « un projet pour la planète » –, le travail accompli par le groupe fait partie des 420 dossiers retenus (parmi 1 174 propositions) pour être éligibles au vote citoyen ouvert jusqu’au 11 mai. « Nous encourageons tous nos concitoyens de la vallée et au-delà à nous soutenir et voter 1), pour nous permettre
( de lancer la réalisation de nos idées » , ajoute JeanPierre Luquant. Intitulé « Développer des projets EnR citoyens sur le territoire », le projet de la Vallée du Gapeau en transition a identifié de nombreuses possibilités.
Installer des éoliennes
« Un recensement des moulins et des cascades du Gapeau a été réalisé afin de définir le potentiel hydraulique du fleuve. Pour le solaire, nous avons relancé l’étude de la couverture de panneaux photovoltaïques sur le parking du cinéma Olbia, à Hyères. Nous travaillons, avec un jeune agriculteur bio de la commune, à une préétude pour la couverture de serres. Enfin, nous sommes investis sur un important projet éolien (sept éoliennes d’une puissance de
24,5 MW), porté par la société Engie green. Nous voulons créer autour de ce projet un véritable dialogue avec le territoire (associations, collectivités, citoyens) pour en mesurer les enjeux énergétiques et environnementaux. » « La meilleure énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas, conclut Jean-Pierre Luquant. C’est pourquoi, le groupe travaille avec d’autres associations sur les pistes de la sobriété et l’efficacité énergétique, dans le même temps que le développement des énergies renouvelables. »