« On est un grand club européen »

Alexander Lynggaard (pivot du SRVHB,  buts) : « On savait que ça serait un immense défi physique, mais on a été solide pendant soixante minutes. Le titre s’approche, il faut se concentrer et rester lucide. On a l’équipe pour le faire, mais on peut dire déjà qu’on est un grand club européen. »

Jean-François Krakowski (président du SRVHB) : « On fait tout ça pour vivre ces momentslà. Magdebourg était invaincu à domicile en coupe d’Europe depuis six ans. C’est un grand moment et c’est là qu’on voit que le club a grandi. Aujourd’hui, on est respecté. Mais après, comme on dit, une finale ça se gagne. On doit marquer l’histoire. On est là pour être champions d’Europe, je l’ai dit aux joueurs avant le match. Je ne leur redirai pas demain (aujourd’hui, Ndlr), ils le savent. »

Adrien Dipanda (arrière droit du SRVHB,  but) : « L’an passé, on s’est fait un peu happer par l’événement. Cette fois-ci, on n’a vraiment été acteurs de ce match. On a réussi à garder nos nerfs solides. Du coup, ils n’ont pas eu de balles de contres. Après, c’est toujours pareil. T’as beau faire le plus beau match du monde, si tu marques derrière et que le gardien ne fait pas d’arrêt, tu ne gagnes pas. Aujourd’hui, notre gardien a répondu présent. À l’image de notre défense, très forte. En finale, je pense qu’on peut encore monter notre niveau de jeu. Donc, on a de belles ambitions pour la finale. Berlin ? On les connaît très bien. On les a battus, ils nous ont battus, à chaque fois sur des scores fleuves. Les finales sont toujours des moments très intenses. C’est celui qui arrive à gérer les temps faibles qui finit par l’emporter. On voulait aussi montrer qu’il n’y a pas que la Ligue des champions, mais aussi l’EHF. Même si c’est un peu moins sexy, on est capable de battre Magdebourg chez lui. Cela montre que le handball français grandit. »