Guerre de mots pour une assos de paix
De l’argent jeté par les fenêtres ”
Seuls points étaient inscrits à l’ordre du jour de la séance, laquelle n’a débuté que vers h, une fois les manifestants sortis de la salle. Et le premier de ces points – l’adhésion de la ville à l’association des villes de paix – a d’emblée suscité la polémique. Sandra Torres (opposition) a ouvert le bal : « Cette association a pour objet principal l’abolition des armes nucléaires. Une des grandes préoccupations des Seynois aujourd’hui ! » Détaillant les activités de cette association en – lesquelles se résument à peu de choses –, l’élue LR estimait « pas nécessaire d’adhérer à cette association pour promouvoir la paix dans le monde ». Et d’enfoncer le clou : « Vous refusez de financer (entre autres) des toilettes publiques à La Verne, vous diminuez les montants des subventions, vous clamez que nous manquons de moyens, et vous nous demandez de voter une cotisation de € à l’année, pour une association qui n’a aucune représentation nationale, que personne ne connaît et qui ne nous apportera rien. C’est jeter l’argent
des Seynois par les fenêtres ». Vives réactions au sein de la majorité : « Vous faites une déclaration de guerre à la paix. (…) La paix, il faut la défendre, et €, ce n’est rien au nom de ce principe », répondait l’adjoint aux sports Christian Barlo. «La symbolique a encore du sens (…). Mélanger les choses comme vous le faites, c’est faire de la politique politicienne », abondait Jean-Luc Bruno. « Des responsables de cette associations sont à La Seyne, ils sont partants pour mettre en place un programme d’éducation local. Et la première action symbolique sera de planter un olivier », précisait Louis Corréa, en charge du tissu associatif. « euros pour planter un olivier ; pas besoin d’adhérer à cette association pour parler de paix dans les écoles, on a déjà des associations pour le faire », retoquait Sandie Marchesini (opposition). « La ville ne peut que s’enorgueillir d’adhérer à cette association. C’est une cause noble, ce n’est pas de l’argent jeté par les fenêtres », concluait l’adjoint Christian Pichard.