Très maniable, il se faufile partout
Avec ses formes légèrement arrondies et sa teinte flashy tirant vers le jauneorange, le robot méduse pourrait faire penser à un produit dérivé du Nautilus du commandant Cousteau. Il a pourtant sa propre identité. Et un caractère (forcément) bien trempé. Le Jellyfishbot est assemblé à Aubagne, et « toutes les pièces sont fabriquées en France », assure Nicolas. La machine affiche 18 kg sur la balance pour des mensurations dignes d’une tortue luth adolescente : 70 cm de large et de longueur pour une trentaine de cm de hauteur. Son prix : « environ 10 000 euros ».
Petit gabarit
Techniquement, l’appareil se conduit très facilement. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques qui a séduit la municipalité cassidaine lorsqu’elle a accueilli la machine pour un premier essai, il y a quelques mois. Son petit gabarit lui permet surtout de se faufiler n’importe où. Grâce à ses deux batteries, son autonomie est estimée « entre 6 à 8 heures ». Aussi, vous ne risquez pas d’être rattrapé par la maréchaussée marine pour excès de vitesse dans le port. Capable d’atteindre deux noeuds en pointe, la bête vogue à un noeud de moyenne pour être efficace, avec une portée télécommandée de 400 mètres. On a testé l’appareil et, effectivement, pas besoin d’être un gros geek de la manette pour dompter la machine. En revanche, les joueurs de console expérimentés se lasseront peutêtre un peu vite…
Le déhanché du crabe
Contrairement à la Playstation, la machine reste très limitée en coups spéciaux. La télécommande dispose d’une petite poignée pour aller en avant-arrière, puis une autre pour s’orienter vers la gauche-droite. Cette dernière permet toutefois de faire déplacer le robot de manière latérale, «en crabe ». Ce qui troublera peut-être quelques crustacés décapodes en mal d’amour pouvant interpréter dans ce déhanché à fleur d’eau une possible parade nuptiale…