Var-Matin (Grand Toulon)

Changer d’ère fête ses  ans samedi

- M. M. mmartinez@nicematin.fr ALIZEE LE MOAL

Dix bougies. Voilà un joli bout de chemin parcouru, souvent à vélo, par l’associatio­n Changer d’ère créée au lendemain de l’élection municipale de 2008 où la liste de sensibilit­é écocitoyen­ne avait réalisé plus de 5 % des voix. «L’idée était de faire vivre les idées portées pendant la campagne en dehors du contexte électoral», raconte JeanClaude Albérigo qui en avait été un des principaux animateurs voilà dix ans. « Ça a bien tenu car nous ne sommes pas restés dans la critique de la vie municipale mais avons travaillé sur les questions de démocratie locale, ou encore du vélo dans la ville et le bio. Et c’est, à mon sens, pour cela que ça a fonctionné depuis dix ans, même si nous avons eu longtemps une image - qui a changé - d’opposants. Nous sommes une associatio­n citoyenne qui veut agir sur la vie locale», résume le vice-président.

Campagne pour le vélo

Au cours de ces années, en témoigne encore cette balade à vélo en ville proposée demain samedi à l’occasion des dix ans de l’associatio­n (lire plus loin), la thématique du vélo, de sa place dans la cité et de son stationnem­ent, a été un des chevaux de bataille de Changer d’ère. « Nous avons eu du mal à avancer sur ce sujet alors qu’il y a de la place pour le vélo en ville», reconnaît Roger Madelaine, trésorier. Autre terrain d’action, celui des salles obscures. Depuis 2008, l’associatio­n a organisé près d’une centaine de cinés débats au cinéma Olbia. « C’est l’occasion de faire vivre les thèmes sur lesquels nous travaillon­s en faisant des débats et de montrer, avec certains films, comme Demain (de Mélanie Laurent et Cyril Dion), ce qui marche et pas seulement ce qui ne va pas», insiste Jean-Claude Albérigo. Et l’idée d’organiser prochainem­ent un week-end dédié aux documentai­res fait son chemin au sein de l’associatio­n pour qui « 10 ans, c’est une étape. Nous pouvons peut-être avoir un peu plus d’ambition pour la vie locale». Idée de création d’une associatio­n autour du cinéma pour voir, à Hyères, des films qui n’y sont pas projetés, ou encore travail sur les énergies renouvelab­les et le photovolta­ïque, Changer d’ère a plusieurs projets en tête à commencer par réussir le rendez-vous de ce samedi 2 juin.

Départ à  h  demain

Demain à l’occasion de la Journée mondiale du vélo, et fidèlement chaque premier week-end de juin depuis dix ans, l’associatio­n propose une sortie en ville baptisée « le parcours du partage de la rue». Le rendez-vous est fixé à 9 h 30, place Gabriel-Péri, avec la possibilit­é de faire graver son vélo sur place. Une protection contre le vol proposée par Toulon Var déplacemen­t. Le départ du cortège est programmé à 10 h 30 avec une ouverture de circuit assurée par la police municipale. Les cyclistes achèveront leur périple (accessible à tous) vers 11 h 30 au jardin Olbius-Riquier avec possibilit­é d’y pique-niquer. Changer d’ère est présidée par Carole Commandeur. Rens. Roger Madelaine au 06.22.41. 32.40. Pour le marquage des vélos, il faut s’inscrire à changerder­e@laposte.net en précisant l’horaire (9 h 30 ou 11 H 30). Le coût est de 8 € par vélo. http://leflamanto­se.net Ce 1er juin, l’amicale hyéroise des anciens des 54e et 405e régiments d’artillerie fêtera son 40e anniversai­re au quartier de Vassoigne. Les invités pourront assister à une cérémonie mais également à une tombola au bénéfice de l’associatio­n Terre fraternité. Il est attendu plus de 150 personnes pour l’événement, dont quatre membres fondateurs de l’amicale, ainsi que les maires des villes jumelées.

« Une osmose totale »

Le cinquième président de l’amicale, Yves Boyer, est fier de son associatio­n qui compte plus de 180 adhérents dont des anciens des 405e et 54e régiments, des militaires en exercice, des gendarmes et même des élus. « On a le privilège d’être adossé à un régiment en pleine activité et de pouvoir recruter parmi les jeunes du 54e, c’est évident que l’amicale vit avec le régiment » . Le président met l’accent sur le souffle nouveau qu’apportent les membres les plus jeunes qui contribuen­t à « l’osmose totale entre les amicaliste­s et les militaires du 54e». C’est pour cela qu’il s’intéresse notamment aux jeunes engagés ainsi qu’à ceux qui y songent. Le devoir de mémoire est un pilier pour les amicaliste­s, ils sont souvent présents à de nombreuses cérémonies militaires aux côtés du 54e régiment. « La mémoire patriotiqu­e, c’est important pour les anciens mais aussi pour les jeunes », explique Yves Boyer. Pour promouvoir le lien entre l’armée et la nation, l’amicale travaille auprès des écoles ainsi que des collèges de la ville et de ses alentour. « L’année dernière, les élèves de l’école Saint-Exupéry ont participé à l’envoi du cadeau souvenir annuel aux personnels en Opex (opérations extérieure­s. Ndlr), en y glissant une petite lettre. » De quoi réchauffer les coeurs des militaires.

Une grande famille

L’amicale des 54e et 405e régiments d’artillerie est également très attachée à sa fonction de soutien pour les amicaliste­s, mais aussi pour leurs familles. C’est un devoir quotidien de bienveilla­nce et de partage qui crée inévitable­ment des forts liens d’amitié.

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