Frédéric Dard, Louis de Funès et Lino Ventura

« Moi, je m’en fous que des gens ne m’aiment pas. Par contre, ceux qui m’aiment, je ne veux pas les décevoir »,

dit Patrick Sébastien. Parmi ces derniers, outre le public, lui revient le souvenir de grands inspirateurs.

Frédéric Dard le premier : « Mon idole de jeunesse. Tout le monde disait que c’était de la littérature de chiottes alors qu’il est étudié à la fac et a vendu plus de livres que Victor Hugo. L’homme le plus généreux que j’ai rencontré. Qui m’a appris à regarder les gens autrement.»

Louis de Funès ? « Il est venu me voir à l’Olympia, mon plus gros trac, avant de me retrouver dans ma loge. Il m’a

expliqué plein de choses sur ce métier, comme la nécessité de rester fidèle à soi-même. Rien que d’en parler, tu peux pas savoir ce que ça me fait… »

Autre rencontre fondatrice : Lino

Ventura. « Sa femme m’a appelé pour me demander de parrainer sa fondation Perce-Neige. Je lui ai dit que ce n’était pas mon truc, que je ne voulais pas me mettre en avant. En revanche, j’ai offert la recette d’une représentation de mon spectacle. Lino, ça l’a touché. Pour me remercier, il m’a invité à manger. Il a mis le tablier, a cuisiné les pâtes, m’a servi. Il ne s’est pas assis. » Coluche, Albert Dupontel, Dany Boon et Jean Dujardin se sont, depuis, ajoutés à la liste.