Les vingt ans du Plus Grand Cabaret du monde Vingt ans. Émotion ?

« Sentimentalement, ça me touche. Je n’aurais jamais cru qu’on tiendrait jusque-là. Quand nous avons décidé de monter ce programme, on nous a répondu que le cirque et la magie, ça n’intéressait personne. Aujourd’hui, nous en sommes à la e et , millions de téléspectateurs nous suivent. C’est l’émission française la plus regardée sur TV Monde et celle du  décembre a réalisé la plus grosse part de marché de France Télévisions. Or, l’année prochaine, seulement trois sont prévues. C’est tout ce que je peux dire, une clause dans mon contrat m’interdit d’en parler. La seule chose que je peux ajouter, c’est que je ne suis pas décisionnaire - vous non plus. »

À quoi ressemblera l’émission ?

« Les danseuses du Moulin-Rouge ouvriront la soirée. Après un petit prégénérique que je ferai devant le Sporting, avec une surprise dont je ne veux rien dévoiler. J’ai voulu que les tables soient ouvertes à la famille de notre émission. Shirley & Dino, Dani Lary, Bernard Bilis, Monique Nakachian qui est allée chercher les numéros au bout du monde jusqu’à ce qu’elle prenne sa retraite, il y a deux ans. Et Yves Bigot, directeur des variétés à l’époque, aujourd’hui patron de TV. Mais aussi le patron du cabaret de Kirrwiller, Alexis Gruss, Joseph Bouglione, Alain Pacherie du Cirque Phénix… Et, au milieu, Iris Mittenaere, Miss Univers, Sophie Thalmann, qui a été Miss France l’année de nos débuts, et encore Véronique Jannot, Adriana Karembeu, Nicolas Canteloup. Et donc Alain Delon, parce que je l’aime beaucoup, parce que c’est une légende et parce que c’est un homme qui partage nos valeurs : la droiture, le talent… »

Les artistes ?

« Je garde la surprise. En tout cas, j’ai toujours été fasciné par les artistes. Ce sont des gens qui transpirent. J’ai des rapports avec eux exceptionnels. Et le message va bien au-delà de l’émission. Nous avons reçu  nationalités dans Le Plus Grand Cabaret. Noirs, Blancs, tout ce qu’on veut. Et ils s’aiment. Un numéro a réuni un Ukrainien et un Russe pendant que leurs deux pays se foutaient sur la gueule. Aujourd’hui, je rêve d’un numéro avec un Israélien et un Palestinien. Il y a aussi ce message que l’on passe aux mômes sur la valeur du travail et sur les risques que prennent tous ces artistes. Il y a quand même, chez nous, des gens qui jouent leur vie pour le plaisir du spectacle. J’ai pour eux un infini respect. »