Var-Matin (Grand Toulon)

Un film en hommage aux surfeurs de Méditerran­ée

Le Six-Fournais Clément et le Sanaryen Maxime ont réalisé un film sur les surfeurs « du quotidien », qu’ils font découvrir à travers la France. En attendant le lancement d’une web série

- PROPOS RECUEILLIS PAR C. S.

Mal connue du grand public voire moquée par le légendaire Brice de Nice ,la pratique du surf en Méditerran­ée offre pourtant des « spots » fabuleux que les passionnés connaissen­t bien et qu’ils gardent presque jalousemen­t secrets. Les deux frères surfeurs Clément et Maxime Meucci en ont fait un film authentiqu­e. Projeté gratuiteme­nt, leur petit bijou est déjà programmé pour une tournée française, de Hossegor à SixFours, en passant par Paris et Marseille.

Quel a été votre parcours ? Clément : Mon frère Maxime, âgé de vingt-deux ans, est né à La Seyne. Après être passé par l’école Saint-Jean, le collège SaintJosep­h-La Cordeille à Ollioules, le lycée Langevin, une année en voyage en Océanie, une année en GEA à l’université de Toulon au campus de la Garde tout en travaillan­t chez Décathlon, il s’est lancé avec moi dans cette aventure. Maxime a commencé le surf grâce à son parrain Jean-Luc Vaillant, en prenant en cachette mon surf pour aller surfer des vagues à Bandol. Et vous-même ? Je m’appelle Clément. J’ai trente-deux ans. Je suis né à Toulon. Je suis allé aux mêmes écoles que mon petit frère avant de partir sur Marseille pour une école d’opticien, tout en étant producteur de musique électroniq­ue et créateur d’une marque de Streetwear « De Bellemort », avec mon autre frère Arthur qui vit aux Etats-Unis. Des célébrités comme Dj Snake, Karim Benzema, Baptiste Lecaplain, Jérôme Niel ont porté nos créations. Après avoir vécu six ans sur Paris, je suis revenu ici. J’ai toujours fait du surf. J’ai appris dans la baie de Portissol à Sanary. J’ai bien repris depuis mon retour dans le Var. Comment vous est venue cette idée ? Bien impliqués dans le digital, nous avions envie tout naturellem­ent de rendre hommage aux surfeurs méditerran­éens. Et puis dans les films de surf, on ne voit que les pros et donc trop peu de surfeurs du quotidien. Sans prétention, nous ouvrons une fenêtre sur notre région et ses pratiquant­s. Les images sont sans filtre. Elles retranscri­vent nos « sessions » et la diversité de nos vagues. Nous souhaitons que chacun puisse se retrouver dans ce film.

Un film et déjà une tournée, comment faitesvous ? Nous finançons cette tournée par nos propres moyens. Nous avons créé une collection de tee-shirts en édition limitée à l’effigie de la tournée, qui est mise en vente à quinze euros sur place et vingt euros par correspond­ance frais inclus. Nous faisons cette tournée pour aller à la rencontre des gens et pour nos autres projets.

Pouvez-vous les dévoiler aux lecteurs de Varmatin ? Oui en exclusivit­é : nous lançons une Web série sur le surf, le voyage et la découverte culturelle. Après notre tournée, nous partons à l’aventure à travers le monde. Nous recherchon­s des partenaire­s. En parallèle, nous avons de plus en plus de demandes concernant la création et tout ce qui touche à la communicat­ion digitale. Nous sommes en train d’ouvrir notre site et ses services sous l’appellatio­n «  Many Riders ».

Quels sont les spots préférés du Var pour surfer ? Il y a évidemment Portissol à Sanary, le Mourillon à Toulon, les Sablettes à La Seyne. Les autres surfeurs aiment prendre les vagues à Brutal Beach à Six-Fours, ou à La Ciotat. Mais chaque ville côtière a son spot caché. Et dans le milieu on ne veut pas trop que le grand public en connaisse trop. Chaque spot se mérite. Il s’acquiert selon l’expérience et les rencontres, en automne, hiver et au printemps. Etapes de la tournée : le  juin à Hossegor, le  juin à La Torche, le  juin à Paris, le  juin à Marseille (les Halles de la Major), le  juin à Six-Fours (Bob’s Corner). Contact: courriel: manyriders@gmail.com Tél. : .....

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(Photo C. S.) En attendant de partir à l’étranger pour tourner leur web série, les deux frères surfeurs Clément (à droite) et Maxime sont disponible­s pour faire découvrir leur film sur le quotidien des surfeurs en Méditerran­ée gratuiteme­nt.

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